Archive pour décembre 2008

Pommard m’a tuer

lundi 15 décembre2008

A toutes celles et ceux qui se posent la question de savoir qui est l’auteur de ce gĂ©nial dessin qui figure au hit parade des plus grosses ventes de Glougueule, nous pouvons rĂ©pondre sans dĂ©tour : C’est lui ! Jacques FERRANDEZ. JacfĂ© (ou GrosfĂ©, sa traduction lorraine) est aussi connu par ses talents de dessinateur de bandes dessinĂ©es que par sa passion du vin. Certaine parle de propension dĂ©mesurĂ©e. Toujours est-il que Jacques sait se tenir Ă  table. Et dans ses moments de dĂ©calage bachique il griffonne des petits mickeys sur des coins de table. Ces instants d’entre deux vins sont toujours fĂ©conds et propices Ă  la crĂ©ation. En parallĂ©le il a mis au point un subtil jeu de mĂ©moire dĂ©faillante qui l’autorisent Ă  reprendre volontiers Ă  la fois une large part de ce dĂ©licieux plat roboratif Ă  base d’animal sauvage et de ce sĂ©rieux nectar de la Vallèe du RhĂ´ne. (Pour ĂŞtre plus prĂ©cis de cette cĂ©lèbre cuvèe de grenaches centenaires.) Il a quarante ans depuis quelques jours.Eh, oui! Comme quoi saine boisson et joyeux abus de table conservent l’Homme et assurent la main du peintre.

Bonne Anniversaire Jacques !

Charles Joguet “Des mauvais vins, il n’y en a plus. Mais des grands vins, ça, c’est autre chose…”

lundi 15 décembre2008



Charles Joguet  dit avoir “passé l’âge des fleurs”. À 77 ans, il incarne le grand vigneron de Loire pour toute une nouvelle génération qui vient lui redorer le blason. Cabernet franc et franc parler assurent la longévité du bonhomme.

La Revue du Vin de France : Les plus grands vignerons lient votre histoire à celle de la Loire. Comment a commencé Charles Joguet ?
Charles Joguet : Je n’ai pas commencĂ©. On m’a commencĂ©. Le hĂ©ros, Ă  la guerre, c’est parfois le plus trouillard. Il n’a seulement pas pu faire autrement que d’ĂŞtre hĂ©ros. Mon père est mort en 1957, un des pires millĂ©simes du siècle avec celui de ma naissance, 1931. Il me laisse quelques vignes, quelqes dettes et zĂ©ro notion de vinifications. J’Ă©tais alors Ă  Paris, plutĂ´t tournĂ© vers les Beaux-Arts. Et chez les artistes, on aime peut-ĂŞtre bien boire mais on n’apprend pas Ă  faire le vin. J’enchaĂ®ne deux millĂ©simes ratĂ©s et lĂ , boom ! 59 ! La grande annĂ©e. Le coq ! Puis 60… badaboom. Et 63. Catastrophe. Seuls quelques vins tenaient debout. Le mien Ă©tait « arce » (contraction locale d’âpre, acide et amer) et sans couleur. Ma mère l’expose au salon de Chinon et un grand vigneron vient y mettre le nez. « Vous direz Ă  votre fils de venir me voir quand il rentrera de Paris ! » J’y suis allĂ©. Le père Taffonneau m’a tout appris. RenĂ© Couly m’a aussi beaucoup transmis.

La RVF : C’Ă©tait alors la belle Ă©poque Ă  Chinon ?
Charles Joguet : Et la belle Ă©quipe ! Les Ferrand, les  Angelliaume et les Baudry m’ont fait avancer et l’appellation avec. Pourtant, j’en faisais des conneries ! Quand je voyais leurs vignes du train en rentrant de Paris pour regagner les miennes, j’avais honte. L’hiver oĂą j’ai eu l’accident qui m’a coĂ»tĂ© un doigt, ils sont venus tailler les miennes, spontanĂ©ment, les patrons comme les ouvriers. Ça m’a aussi donnĂ© envie d’aller plus loin. Claude Cuinier de Tours, grand chercheur oubliĂ©, m’a inoculĂ© le goĂ»t de l’expĂ©rience. L’Ĺ“nologue Jacques Puisais a Ă©tĂ© de ceux qui m’ont permis d’aller voir ailleurs. Il nous ouvrait chaque annĂ©e les portes de la RomanĂ©e Conti, de Dujac, de Rousseau… C’est aussi ça qui fait un vigneron : goĂ»ter, Ă©couter et toucher les parcelles.

La RVF : Vous avez grandi en vous ouvrant au monde ?
Charles Joguet : J’ai fait confiance Ă  plein de gens. Mais alors plein ! Et on m’a fait confiance. Pascal Delbeck a Ă©tĂ© une de mes plus grandes Ă©motions. Je suis revenu de Saint-Émilion dĂ©boulonnĂ© ! Il soulevait les barriques pour transvaser le vin… La gravitĂ©. C’Ă©tait l’absolu. J’avais dĂ©jĂ  compris qu’il ne fallait pas tripoter les barriques Ă  longueur d’annĂ©e… La finesse, c’est le contraire de l’action.  Tu as un terroir, un microclimat, et tu fais ce que tu peux avec. Le Clos de la Dioterie (la « parcelle » qui a fait Joguet), il Ă©tait Clos de la Dioterie bien avant moi. Les vieilles vignes ont plus de 100 ans. Tu respectes. Je n’ai jamais collĂ©, ni filtrĂ©, ni levurĂ©.

La RVF : Pourquoi n’avez-vous jamais levurĂ©?
Charles Joguet : Parce que c’est con ! Tu levures si ça ne marche pas. Tu ne vas pas prendre de mĂ©dicaments si tu n’en as pas besoin. Enfin je mens : j’ai essayĂ© une fois parce que mes indigènes peinaient Ă  dĂ©marrer.  J’ai ouvert un sachet, boutiquĂ© tout le protocole au chaud dans la salle Ă  manger de ma mère, attendu que ça gonfle. Et une semaine plus tard, quand je suis entrĂ© dans la cuverie avec ma mixture, les levures du terroir Ă©taient parties au boulot toutes seules! Mais le nerf, c’est que le vin doit ressembler Ă  l’endroit oĂą il a grandi et elles y sont pour quelque chose. Je connais des gens qui font de bons vins en levurant. Ils en feraient de grands en arrĂŞtant. Le grand vin, c’est la complexitĂ©. Les levures autochtones y contribuent. Il faut leur faire confiance. On a la chance que les bonnes soient plus fortes que les mauvaises. Nous suivions ça de près avec Cuinier.

La RVF : Vous avez l’impression que les vins modernes vont vers la facilitĂ©?
Charles Joguet : On a fait des progrès. Le plus grand reste sans conteste la propretĂ© et l’outil magique Karcher*. Des mauvais vins, il n’y en a plus. Mais des grands vins, ça, c’est autre chose… On voit de plus en plus de machines Ă  vendanger. Elles sont de plus en plus perfectionnĂ©es. Sur une appellation monocĂ©page, c’est une grande tentation. Mais tout ne mĂ»rit pas en mĂŞme temps. Et on est loin de peaufiner avec la machine. Quand j’ai compris que j’attaquais trop tĂ´t la Dioterie, ça a Ă©tĂ© une rĂ©volution. Trop de gens se prĂ©cipitent sur les sĂ©cateurs dès que le voisin attaque. Chinon, comme la plupart des appellations, ce n’est pas un terroir, une seule typicitĂ©. Il y a quelques coins qu’il faut laisser aux vins de Pâques (c’est ainsi qu’on appelle ici les vins qui sortent au printemps) mais il y a trop de terroirs qu’on castre pour les calmer et ressembler Ă  ce qui se vend. La clientèle veut du lĂ©ger et fruitĂ©, on lui obĂ©it bien trop souvent.

La RVF : Les vins de Loire ne se servent pas dans leur jeunesse au fond d’un seau Ă  glace?
Charles Joguet : Je ne peux pas entendre cette connerie! Allez fouiller les caves du cĂ´tĂ© de LigrĂ© ou de Bourgueil, il y a des 93 (1893 !), des 21 (1921)… et ça se tient. Et c’est grand. Les 2005, vous m’en donnerez des nouvelles dans 60 ans. Un squelette et des Ă©paules pour traverser le temps, une aciditĂ© pour le tenir ! Un vrai cabernet, les bonnes annĂ©es, ça ne devrait pas sortir de la cave du vigneron avant deux ans. LĂ  est la gloire de la Loire.

La RVF : Mais est-ce que c’est viable aujourd’hui d’Ă©lever longtemps en Loire alors que le consommateur ne veut pas y mettre le prix?
Charles Joguet : Viable oui ! Au sens oĂą ça donne envie de vivre… L’essentiel, c’est l’Ă©quilibre, l’harmonie. Comme les grands vins. On ne peut pas faire fortune en faisant du grand vin, de la grande cuisine, de l’art… ça voudrait dire qu’on vend avant que ça existe. Pour ĂŞtre bon vigneron, il faut ĂŞtre un peu fou. Évidemment, ceux qui comptent en hecto et dollars vont peut-ĂŞtre mieux. Je n’ai jamais su compter. La Ferrari est restĂ©e sur le papier glacĂ©.

La RVF : Vous conseilleriez aux jeunes la voiture rouge et l’option rendement?
Charles Joguet : En France, la quantitĂ©, ça ne peut pas marcher. Et ça ne va pas aller en s’arrangeant. On fait bien plus rentable ailleurs. Il faut probablement aller vers le bio. Je l’aurai fait si j’avais eu les outils d’aujourd’hui. Mais il faut surtout rester Ă  taille humaine, c’est ce qui nous diffĂ©rencie. Le moins malin des consommateurs sait quand il est tombĂ© sur le bon type. C’est pour ça qu’on vient chercher les Français. Et c’est la condition pour faire du grand vin. Rien n’est reproductible, rien n’est systĂ©matique. L’idĂ©al serait de connaĂ®tre chaque pied, chaque jour de l’annĂ©e… pour sentir ! Les jeunes vignerons, il faut qu’ils sentent. Parce que la technique et les moyens techniques, ils les ont. Pas de senti, pas de grand vin. Mais ça ne se transmet pas et ça ne s’achète pas par paquet de 5.

La RVF : Beaucoup de jeunes ligĂ©riens engagĂ©s dans cette dĂ©marche ont pourtant du mal Ă  obtenir l’appellation. Vous en ĂŞtes conscient ?
Charles Joguet : Vous me l’apprenez. Ça me fait beaucoup de peine. Nous avons longtemps Ĺ“uvrĂ© pour le label avec Jacques Puisais. J’imagine l’injustice Ă©norme d’ĂŞtre exclu par ses pairs alors qu’on travaille dans le vrai. De mon temps, je ne supportais pas qu’on me claironne que mon vin ne ressemblait pas Ă  du Chinon. Je le rĂ©pète, il n’y a pas un type de Chinon, pas plus que Saumur-Champigny ou Bourgueil. Quand on travaille les sols, on clame cette diffĂ©rence. Et quand on ne levure pas, on la laisse s’exprimer.

La RVF : Alors la réforme des AOC qui exige désormais que chaque appellation définisse trois critères de typicité, ça devrait vous énerver?
Charles Joguet : gagné.

La RVF : à votre époque, le gros négoce et les petits vignerons illuminés cohabitaient harmonieusement?
Charles Joguet : C’est mĂŞme probablement ce qui faisait avancer l’appellation. Les gros volumes pour propager l’image de Chinon et quelques doux dingues pour lui dorer le blason. Moi, j’Ă©tais dans l’expĂ©rimentation. Il n’y a que ça qui m’intĂ©ressait. Cuinier m’avait expliquĂ© les malo. Je continuais les essais, les malos en cuve pour aller plus vite sur les petites annĂ©es, les longues malo en fĂ»t pour les grandes annĂ©es… Chercher, c’Ă©tait mon truc ! Nous avons mĂŞme mis au point le premier système de pigeage Ă©lectro-mĂ©canique. Pour les grandes cuves, c’Ă©tait Bizance…

La RVF : mais la grande révolution, ça a été les francs pieds?
Charles Joguet : J’ai Ă©tĂ© le premier Ă  en planter. Un hectare en 1982. Je voulais seulement savoir ce que c’Ă©tait. Ce n’Ă©tait forcĂ©ment pas le mĂŞme vin. J’en avais probablement goĂ»tĂ© du siècle prĂ©cĂ©dent mais pas d’extra… Je savais que ça devait ĂŞtre bon. Le porte-greffe amĂ©ricain agissait certainement comme un filtre. Quel qu’il soit, il devait modifier autant la vie du raisin que sa structure. Chaque millĂ©sime a produit un vin plus Ă©lĂ©gant. Moins de degrĂ©, moins d’eau et donc plus de densitĂ©. Une entitĂ© harmonieuse… Mes successeurs les ont arrachĂ© cette annĂ©e. La parcelle Ă©tait attaquĂ©e par le phylloxĂ©ra. Bernard Baudry, qui avait aussi tentĂ© l’expĂ©rience, a subi les mĂŞmes dĂ©convenues. Je ne pense pas qu’il en reste beaucoup Ă  Chinon.

La RVF : les Américains ont dû être désappointés  ?
Charles Joguet : Ils adoraient ce vin. Mon importateur amĂ©ricain n’y est pas pour rien dans l’histoire. Et dans la mienne toute entière : Kermit Lynch m’a beaucoup aidĂ© Ă  vendre. Il a exportĂ© la Loire! C’est Aubert de Vilaine qui me l’a envoyĂ©. Quand il est venu, la première fois, j’avais la tĂŞte dans une cage mĂ©tallique suite Ă  un de mes nombreux accidents de voiture. Nous sommes descendus goĂ»ter en cave. On y est restĂ© des heures. C’Ă©tait en fĂ©vrier. Les vins Ă©taient glacĂ©s. On est remontĂ©s pour dĂ©jeuner au cafĂ©-tabac du coin. La patronne nous sert un pichet. Kermit s’adosse au poĂŞle et sourit : « c’est le premier vin que je goĂ»te de toute la matinĂ©e ! »  J’Ă©tais dĂ©pitĂ© dans ma cage… Nous, on avait l’habitude de goĂ»ter en cave. C’Ă©tait le mĂ©tier…

La RVF : la cave, c’est un peu la source de la Loire  ?
Charles Joguet : Beaucoup de vignerons d’autres rĂ©gions en sont jaloux. Ces centaines de kilomètres de galeries rĂ©frigĂ©rĂ©es dans la pĂ©nombre, c’est le gage du bon sommeil des bouteilles. Et c’est souvent ce qui participe Ă  la vinication, doucement, plus long en fermentation parce que plus frais et parfois plus complexe parce que les paliers de tempĂ©rature font intervenir de multiples levures… Mais c’est surtout l’endroit de prĂ©dilection pour goĂ»ter le vin. LĂ , on oublie le temps et le dehors, mais Ă  l’inverse d’un supermarchĂ© oĂą le soleil brille pour croire qu’ils ne passent pas. Ici, zĂ©ro parasite. On est dans le terroir, au cĹ“ur du calcaire. Du cabernet franc plein les dents. Parfois mĂŞme, des racines de vignes s’y immiscent. Et lĂ , on peut remonter le temps. Bien lancĂ©, on crache en dedans. Et lĂ , quand on commence Ă  avoir le bec pointu, quand on a ouvert quelques bonnes bouteilles parce qu’il y avait de beaux gens, on sent les vins. Je reconnais les grands vins quand j’ai trop bu. KO. C’est lĂ  que je goĂ»te bien. Ce sont les vins qui ne fatiguent pas. Les vins digestes. Je me souviens des journĂ©es de dĂ©gustation chez les grands bourguignons. Je ne crachais rien. On avait fini Ă  la RomanĂ©e Conti et ça glissait encore, après 48 heures, parce que c’Ă©tait bon.

La RVF : aujourd’hui votre nom est sur deux Ă©tiquettes, la boucle est bouclĂ©e  ?
Charles Joguet : J’ai commencĂ© artiste et je continue. J’ai vendu mes vignes et mon nom avec parce que c’Ă©tait un tout. Je ne pouvais pas morceler. Si je vendais une parcelle, je me vendais tout entier alors autant y aller. Mon nom reste sur l’Ă©tiquette. Il figure dĂ©sormais sur une autre : celle de Marc Kreydenweys. Ce grand vigneron alsacien a choisi un de mes dessins pour illustrer ses 2006.
En essayant souvent d’ĂŞtre le meilleur peintre de tous les vignerons, j’ai mĂŞme failli ĂŞtre le meilleur vigneron de tous les peintres…

(interview, avant correction, parue dans la Revue des Vins de France – novembre 2008)

Salon de Groslay 2009

lundi 15 décembre2008

Vous y trouverez aussi de beaux et séduisants vignerons.

 

Info Salon Des Vignerons

Samedi 28 Dimanche 29 Mars 2009

à GROSLAY 95 (Val d’Oise)

11 Km du nord de Paris

A 3mn Gare de Groslay

50 domaines

Organisateur René Duclos et C D V F

 

 

 

RenĂ© Duclos – Agent des Domaines

Brigitte Guiraud – Assistante Clients Professionnels

Dominique Duclos – Cave Du Clos

 

16 rue Général Leclerc

95410 GROSLAY

DĂ©pĂ´t de stockage pour les restaurateurs et cavistes

 

Tél : 01 39 83 32 93

Fax : 01 34 28 85 25

Port : 06 07 02 79 18

Mail : cave.du.clos@wanadoo.fr

Site en construction

www.caveduclos.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pas mal, ton vin de table, Tonio.

dimanche 14 décembre2008

Alors lĂ , voilĂ  un vin qui est, comment dirais-je,

un vin plutĂ´t… comme un très bon vin,

mais qui serait en plus excellent.

Surtout pour du vin de table.

La vérité sur les dessus de table

vendredi 12 décembre2008

Notre beau pays est trop souvent décrié pour ses pratiques commerciales. Les marges arrières, les rétro-commissions pour obtenir tête de gondole et autres mises en avant et bien sûr les fameux dessous de table. Eh bien tout celà appartient au passé car, désormais et surtout dorénavant, GLOUGUEULE vous dira tout sur les grands mouvements financiers qui régissent le monde, vous serez au fait des derniers mécanismes que les grands consortiums multinationaux mettent en place pour nous gruger. Nous allons vous donner acces à LA vérité, nous vous offrons LA connaissance en dévoilant pour vous, public adoré, les DESSUS DE TABLE.

Leçon un  –  Lesson one

Dans la Loire, chez des amis qui tutoient le cabernet franc.

1961 Annèe mythique

vendredi 12 décembre2008

Un ami lorrain nous rappelle que 1961 est Ă  boire

Domaine de La Tour du Bon

mercredi 10 décembre2008

AprĂ©s avoir vu passer Thierry PUZELAT et Antoine POUPONNEAU, La Tour du Bon est dĂ©sormais entièrement sous la direction de sa propriĂ©taire AgnĂ©s HENRY, nĂ©e HOCQUART (non, pas de Tours! non, son cinĂ©aste prĂ©fĂ©rĂ© n’est pas Jacques DEMY et son chanteur d’avant-guerre Jack LANTIER). Ce que vous pouvez ĂŞtre lourds parfois. Bon! ce que je voulais dire avant que vous ne m’interrompiez, c’est que le succĂ©s du domaine est tel que l’on ne s’adresse plus dĂ©sormais Ă  ses frères et soeurs qu’en leur évoquant la qualitĂ© exceptionnelle des Ceps de l’aut’ HOCQUART. Georges REMI, alias HERGE en aurait eu la prĂ©cognition. (Eh oui, moi aussi je peux employer des mots que je ne maitrise pas complĂ©tement, et alors?)

Una Lacrima sul’Ă©tiquette

mardi 9 décembre2008

AĂŻku dans le nez :

Yvon

c’est bon

Chardonnay, envie d’en r’boire !

lundi 8 décembre2008

Le Club des Talibans a son siège social sur le Quai des Sarrazins. Mais quand la bise fut venue avec Dame Hiver qu’avait frappĂ© à l’huis et bla, bla, bla,……… ils s’Ă©taient dit  » Mes amis! mes amis! le temps est venu pour nous, si nous ne voulons attirer les foudres de Bacchus, d’honorer sa personne et lui prodiguer offrandes et autres colifichets! ».

Pour ce faire nous avons dĂ©poser au pied de son autel 500gr de truffes, 2 bouteilles de Tout’en Bulles de Michèle AUBERY-LAURENT, 2 champagnes Les BĂ©guines de JĂ©rome PREVOST (mise 2005), 1LARMANDIER-BERNIER Terres de Vertus 1er cru, 1 SELOSSE Exquise, 1 poirĂ© Granit d’Eric BORDELET, 2 Grange des Pères en blanc de Laurent VAILLE 2001 et 2002, 1 Dilettante rouge 2007 de C et P BRETON, 1 Rieussec 1999. Et puis n’Ă©tant pas sĂ»r que celĂ  suffise nous avons rajoutĂ© 2 magnums de Chateau Moulin-Pey Labrie 1992 et 1994, 2 magnums de VALETTE Père et Fils (1 Mr Noly 2000 et 1 VirĂ©-ClessĂ© 2004), 1 magnum Domaine de Chassorney 2004 de Fred COSSARD.

Eh bien vous me croirez si vous le voulez mais Bacchus nous a dit qu’il n’Ă©tait pas dans son assiette et que plutĂ´t que gâcher tous ces magnifiques prĂ©sents il prĂ©fĂ©rait que nous organisions un repas en son honneur, qu’il accompagnerait de toute sa bienveillance.

Bon! ben, nous nous sommes dĂ©vouĂ©s hier soir. Il ne faut pas contredire son Dieu. Surtout s’il croit en vous.

Je ne sais pas vous !

mardi 2 décembre2008

mais moi, en ce moment, j’ai la papille accueillante. Il y a queques jours c’Ă©tait l’anniversaire de ma future fiancĂ©e. Pour ce faire j’avais mis deux bulles au frais et un gamay dans l’escalier de la cave. Une Tout’en bulles de Gramenon Ă  l’apĂ©ro, un Fleurie 2003 d’Yvon METRAS et pour se finir un Vouvray pĂ©tillant de Catherine BRETON « La Dilettante 2005 ». Eh bien, ces bouteilles Ă©taient comme mon amoureuse encore plus savoureuse que l’annèe dernière. Vivement novembre prochain!