Archive pour décembre 2012

La Cale Ă  Blainville sur Mer

mardi 25 décembre2012

Comme disait mon grand-père : « il fait un vent à décorner les cocus ». Nous étions à Blainville sur Mer et cherchions refuge.

A regarder la carte des vins du Grand Herbet, le restaurant avait dĂ» changer de propriĂ©taire. Mais Ă  cĂ´tĂ© se trouve « La Cale », juste le temps de se faire rincer en parcourant les dix mètres qui les sĂ©parent et vous pĂ©nĂ©trez dans une autre dimension. Dès l’entrĂ©e, la certitude d’avoir Ă  faire Ă  un homme de goĂ»t se fait. Les murs sont couverts d’une collection exceptionnelle de tableaux magnifiques, tous exĂ©cutĂ©s au canevas. Les sujets, d’une dĂ©licatesse extrĂŞme, rivalisent d’audace et de fraĂ®cheur. Sur une Ă©tagère dont le branle fait office d’alarme trĂ´nent de chatoyantes poteries dans un style Vallauris nĂ©o-cacaboudinesque de grande facture.

Contrairement Ă  ce que laisse prĂ©sager la dĂ©coration, l’ambiance est dĂ©contractĂ©e. Une carte limitĂ©e aux fondamentaux : teurguoule, moules/frites, saucisses/purĂ©e, huĂ®tres et homard avec un cidre et quelques bières de qualitĂ©. La chaleur due Ă  la promiscuitĂ©, la cheminĂ©e, la vue sur la mer et lĂ , Tintin, on est bien, bien. Plus qu’Ă  attendre l’heure de reprendre la route pour Coutainville assister au concert du jour de « Jazz sous les pommiers » et boire un dernier coup de cidre avec Cyril Hess, l’homme qui m’a fait dĂ©guster les meilleurs huitres du MOOoooonde.

La Cale –  50560 Blainville sur Mer

TĂ©l : 02 33 47 22 72 ou 06 85 05 69 95

Mimi, Fifi et Glouglou-oxydatif

mercredi 12 décembre2012

sur un scénario original de Marc Grand

De la bougnette considérée comme un des beaux-arts

dimanche 2 décembre2012

L’influence de notre mannequin sur la course du monde et plus particulièrement celle des arts est incommensurable. Karl L. nous l’a rappelĂ© pour la haute couture. Nous savions pour la sculpture et la peinture, mais pour la littĂ©rature? Qui savait?

La parution prochaine aux Éditions de l’Épure de son roman autobiographique : »Les Particules Alimentaires » nous rĂ©vĂ©lera les origines profondes de sa quĂŞte obsessionnelle de la tache parfaite et la raison pour laquelle il a choisi « Houellebecq » pour pseudonyme. D’après C. sa femme, qui tient Ă  garder l’anonymat, il semblerait que cela remonte Ă  sa petite enfance lorsque sa mère, fort sĂ©vère, lui hurlait : »Michel, oĂą est le bec? OĂą est le bec? » Ă  chaque fois qu’il s’emplâtrait la devanture.