Archive pour février 2013

De la fuite dans les idées.

jeudi 28 février2013

Après une triomphale tournĂ©e Ă  travers quelques salles de restaurant de la capitale et caves humides ligĂ©riennes, je tiens Ă  apporter les prĂ©cisions suivantes. D’aucuns ont pu penser Ă  mon hardeuse Ă©locution et aux propos inachevĂ©s, que mon pauvre esprit avait empruntĂ© des chemins de traverse dont je n’envisageais mĂŞme plus l’issue.

Que nenni! Ceci n’Ă©tait qu’un lĂ©ger retard Ă  l’allumage car il ne suffit point de remplir le rĂ©servoir, encore faut-il que l’Ă©tincelle se produise afin de crĂ©er l’explosion gĂ©nĂ©ratrice de cette Ă©nergie indispensable Ă  la pensĂ©e fĂ©conde. Autrement dit j’avais l’esprit dans l’escalier; un dĂ©calage permanent.

Je tiens donc Ă  prĂ©ciser Ă  nos nouveaux amis suisses, rencontrĂ©s Ă  la Quincave avec qui nous avons Ă©changĂ© un coup de Sagesse 2002 du Domaine Gramenon contre du Patapon 2009 de Nathalie Gaubicher et de notre regrettĂ© ami Chaussard, que Emmanuel Heydens, (www.lepasseurdevin.ch), est en Suisse l’homme qui pourra alimenter leur innocent penchant.

A Marion et Jean, en partance pour la belle province, que le film quĂ©becois dont je leur ai parlĂ© c’est « La Grande SĂ©duction » de Jean François Pouliot.

A je ne sais plus trop qui : l’actrice Ă  la voix si particulière qui avait tournĂ© avec ce boute-en-train d’Alain Cuny n’est autre que Delphine Seyrig.

Le film de mon idole absolue « W.C. Fields » est « Never give a sucker an even break »; le partenaire de Catherine Jacob, dans un sketch hilarant en ch’ti il y a bien longtemps, est Jacques BonnaffĂ©. Le jazzman au rythme endiablĂ© auteur d’un double 33T « Vivant Ă  Montreux » avec Eddie Harris, est Les Mac Cann.

Et Ă  Mimi, fidèle compagnon de route, ce qu’il avait pris pour un PrieurĂ©-Roch, le dernier magnum que nous avons bu au Jeu de Quilles vers 2h du matin, Ă©tait un Saint Romain du Domaine de Chassorney.

Bizarrerie de la nature : un lĂ©ger problème d’audition l’empĂŞche parfois de bien boire.

Le Quintette de Miles Davis

dimanche 24 février2013

Il y a de cela quelques annĂ©es, Alain Parodi tenait Ă  Valbonne un restaurant un macaron oĂą nous allions nous rĂ©galer : Le Cigalon. Ce jour-lĂ , nous Ă©tions cinq et, bien installĂ©s sur la table ronde au fond de la salle, nous nous dĂ©lections de produits simples de la rĂ©gion aux cuissons impeccables. Et ce qui n’enlevait rien au plaisir, nous abusions innocemment de sa carte des vins somptueuse, enfin le bonheur, quoi.

BercĂ©s par le quintet de Miles Davis, Pierre eut soudainement l’idĂ©e saugrenue d’en Ă©numĂ©rer la formation : John Coltrane au sax tĂ©nor, Red Garland au piano, Philly Joe Jones Ă  la batterie et Ron Carter Ă  la contrebasse. GrofĂ© qui en a fait avouer plus d’un Ă  Guantanamo grâce Ă  sa pratique de l’engin le reprend Ă  la volĂ©e et annonce : « Paul Chambers Ă  la contrebasse, pas Ron Carter! » Pierre n’en dĂ©mord pas.

L’affaire s’engageait pour le mieux, suffisait de souffler sur les braises. Après qu’ils eussent argumentĂ© en dĂ©ballant tout le matĂ©riel du spĂ©cialiste ressorti du coffre de la R16, j’appâte. « Bon Ă©coutez! Puisque vous ĂŞtes sĂ»rs tous les deux d’avoir raison, il faut un enjeu! » En chĹ“ur: « Pas de problème! ». Je lance mes deux lignes. « Et si le perdant se chargeait des vins ? » D’un cĂ´tĂ©, rapide calcul des droits d’auteur Ă  rentrer, de l’autre, se souvenir de l’endroit oĂą la chaussette est planquĂ©e… « D’accord! » Le repas se prolongea tout en douceur, avec une ou deux jolies bulles. Chacun des trois innocents prenant garde de ne pas accabler le futur perdant par avance et prenant soin de ne pas abuser sur les flacons. Un retour de flamme Ă©tant si vite arrivĂ© de nos jours pour des gens comme nous qui ont la fâcheuse tendance d’ouvrir parfois un peu trop rapidement leur bouche. Enfin tout le monde remercia Miles et Pierre, qui pourra toujours se vanter d’avoir incorporĂ© un instant le cĂ©lĂ©brissime quintet Ă  la fin du concert en interprĂ©tant un bref solo de carte bleue.

Maudit Dick ou de l’importance d’un jeu de quilles

mardi 12 février2013

La mĂ©saventure survenue au courageux Jean-Pierre Dick lors du rĂ©cent VendĂ©e Globe lui a valu le respect gĂ©nĂ©ral. RĂ©ussir Ă  ramener son bateau et franchir la ligne d’arrivĂ©e en 4ème position malgrĂ© la perte d’une quille est un authentique exploit.

Cependant, Ă  Glougueule, cet incident nous a interpellĂ©s. Comment peut-on ĂŞtre assez lĂ©ger pour s’embarquer pour un tour du monde avec UNE SEULE QUILLE ?!!! Ă€ ce niveau de la compĂ©tition, une telle imprĂ©paration est stupĂ©fiante ! Jamais Ă©videmment nous n’oserions donner des leçons Ă  de grands navigateurs capables de dĂ©fier le Cap Horn, mais enfin, nous, pour une simple balade en mer du cĂ´tĂ© de Porquerolles ou BrĂ©gançon en compagnie de Ponpon et Mimi, JAMAIS il ne nous viendrait Ă  l’idĂ©e d’embarquer sans un jeu de quilles complet. En mer, tout peut arriver et Monsieur P.B., notre responsable de l’avitaillement, ne plaisante pas avec la sĂ©curitĂ©.

Pfff… Les gens sont d’une imprudence ! Et après, ils s’Ă©tonnent !

Mimi, Fifi et Glouglou en grand format!

dimanche 10 février2013

Juste au dessus de la tĂŞte de lit de votre cosy, Ă  la place du crucifix, M.F.G. en format gĂ©ant pour la grand-messe du dimanche matin, c’est possible.

Glougueule l’a fait, rien que pour vos yeux. Format 48 x 68, impression offset 5 couleurs sur papier Inuit 160 g. La classe !