Archive pour mars 2014

Mimi, Fifi & Glouglou – Tout compris

lundi 31 mars2014

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Encore un jeu de Pierre Bonnes-Mares

lundi 17 mars2014

Ce n’est pas pour rien que chez Glougueule nous revendiquons le magnum comme unitĂ© de mesure. Soixante-quinze centilitres, c’est peu mĂŞme chez les Quakers, alors pour une tablĂ©e de dix c’est carrĂ©ment une gourde pour un troupeau de dromadaires au sortir du TĂ©nĂ©rĂ©. Lorsque notre camarade dĂ©posa nĂ©gligemment sa bouteille sur la desserte chargĂ©e de prĂ©senter Ă  la trop nombreuse assemblĂ©e les futures immolĂ©es, un lĂ©ger silence s’est fait. Mon logiciel de fin dĂ©gustateur de combat s’est mis Ă  mouliner, mais dans le vide. Ă€ la lettre B comme Bonnes Mares 85, rien.

Su l'sable copie-Bonnes mares

Par contre, Ă  la rubrique conseils et techniques Ă  mettre en Ĺ“uvre je trouvais : en tout premier lieu, compter le nombre d’adversaires potentiels, les hypothĂ©tiques alliĂ©s, de circonstance, ne vous y trompez pas, puis les Ă©lĂ©ments faibles, malades ou influençables. MalgrĂ© tout, les rescapĂ©s de ce dĂ©compte Ă©taient nombreux. Restait le placement, dĂ©terminant le placement dans une telle occasion, une position centrale me mettrait Ă  l’abri et m’assurerait contre toute dĂ©convenue. J’Ă©tais dans l’axe et avais gardĂ© dans mon champ de vision notre hĂ´te qui possède un gosier tel un vinoduc et cet autre que j’avais vu entrer en transe en prĂ©sence d’un magnum de Selosse. Mais le danger arrive toujours de lĂ  oĂą on l’attend le moins, en l’occurrence il s’appelait Mario le danger que je n’avais pas vu venir.

L’ami italien d’un ami, qui ne l’est plus. Après avoir versĂ© un fond de verre aux petits malins, qui avaient su garder le rythme et ne s’Ă©taient pas attardĂ©s sur la bouteille prĂ©cĂ©dente, restait le plus dĂ©licat oĂą tout oscille entre gestion du plaisir et de la quantitĂ©. Boire suffisamment lentement pour apprĂ©cier pleinement chaque gorgĂ©e et assez rapidement pour rester dans le peloton des Ă©chappĂ©s de la deuxième rasade. J’avais su garder l’Ă©quilibre et me dĂ©lectais de ce vin que je n’avais jamais croisĂ©, Ă  chaque micro-gorgĂ©e le plaisir augmentait et je bĂ©nissais notre ami d’avoir pensĂ© Ă  nous pour partager cet instant.

Et c’est lĂ  prĂ©cisĂ©ment que venant de l’arrière a surgi Mario, ce Pantani du vin, dopĂ© Ă  je ne sais quoi, qui après avoir ingurgitĂ© la première tournĂ©e de Bonnes Mares, sans crier gare, a saisi la bouteille et d’un violent coup de poignet l’a vidĂ©e, remplissant son verre Ă  ras, et l’a ingurgitĂ© d’un trait, fusillĂ© du regard dans un silence haineux. Cette histoire qui pourrait vous sembler banale a eu sans que vous le sachiez des consĂ©quences fâcheuses. Lors de la finale de la coupe du monde 2006, Materazzi n’aurait pas Ă©voquĂ© la Bonne Mère, Zidane Ă©tant marseillais, mais les Bonnes Mares que son ami Mario avait sifflĂ© Ă  notre barbe et surtout Ă  notre santĂ©.

Mimi, Fifi & Glouglou – Etalage

samedi 1 mars2014

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