Comme un vol de criquets.

Une première approche.

Une première approche.

Avec le printemps, revient le temps maudit des premières invasions d’insectes et avec parmi eux, bien masqués par des lunettes pour releveurs de compteurs de la Rue St Denis, des touristes plus ou moins honnêtes. Ils sont souvent le produit de grandes villes où ils prolifèrent en bans serrés mais dans notre cas d’espèce, il s’agit d’un couple, têtes de pont, annonciateur des prochaines grandes catastrophes insulaires. Chapeautés de panama, l’autochtone n’a aucun problème pour les tracer, il lui faut toutefois rester vigilant et les garder en permanence dans le champ du viseur. J’ai eu l’occasion dimanche dernier d’assister à une tentative grossière de vol de piquets en châtaignier par deux de ces malfrats. Heureusement Antoine Arena les avait à l’œil, assisté de Christophe Talon, ils ont réussi à déjouer facilement le piètre plan de ces deux pinzuti de seconde zone.

Ce ne sera pas facile.

Ce ne sera pas facile.

La technique est simpliste : j’engage la conversation avec le vigneron sur son travail récent de démaquisage en vue de planter du vermentino sur cette superbe parcelle plein sud, en haut de laquelle on aperçoit la mer, et pendant que je lui parle, je pose la main sur le piquet convoité, je le teste discrètement pour avoir une idée de sa résistance à l’arrachement et au moment opportun, en partant je le collerai sous mon bras comme si de rien n’était et je prends rendez-vous pour une autre visite le lendemain sous un faux nom et je changerai de lunettes afin de berner le vigneron. Quant à la caillasse, je crains que ce ne soit un peu plus compliqué? Cet air goguenard qu’ils affichent me laisse à penser qu’ils nous ont peut-être dans le collimateur ???

Antoine et Christophe, attentifs, surveillent les deux pieds nickelés.

Antoine et Christophe, attentifs, surveillent les deux pieds nickelés.

2 réponses à “Comme un vol de criquets.”

  1. JHL écrit :

    L’ordure doit être daltonien: chemise bleu ciel dans paysage vert, repérable ! Prendre des corses pour des handicapés, c’est pas beau.

  2. Francois Vo écrit :

    Il a une gueule tout de même ce Patrimoniesque viticulteur. Vous a t il fait rencontrer ses ânes ?
    Ce sont des ânes de garde, ils veillent sur les parcelles Carco, Grotte et Morta Majo…
    Francois.

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