Maudit Dick ou de l’importance d’un jeu de quilles

12 février 2013

La mésaventure survenue au courageux Jean-Pierre Dick lors du récent Vendée Globe lui a valu le respect général. Réussir à ramener son bateau et franchir la ligne d’arrivée en 4ème position malgré la perte d’une quille est un authentique exploit.

Cependant, à Glougueule, cet incident nous a interpellés. Comment peut-on être assez léger pour s’embarquer pour un tour du monde avec UNE SEULE QUILLE ?!!! À ce niveau de la compétition, une telle impréparation est stupéfiante ! Jamais évidemment nous n’oserions donner des leçons à de grands navigateurs capables de défier le Cap Horn, mais enfin, nous, pour une simple balade en mer du côté de Porquerolles ou Brégançon en compagnie de Ponpon et Mimi, JAMAIS il ne nous viendrait à l’idée d’embarquer sans un jeu de quilles complet. En mer, tout peut arriver et Monsieur P.B., notre responsable de l’avitaillement, ne plaisante pas avec la sécurité.

Pfff… Les gens sont d’une imprudence ! Et après, ils s’étonnent !

Mimi, Fifi et Glouglou en grand format!

10 février 2013

Juste au dessus de la tête de lit de votre cosy, à la place du crucifix, M.F.G. en format géant pour la grand-messe du dimanche matin, c’est possible.

Glougueule l’a fait, rien que pour vos yeux. Format 48 x 68, impression offset 5 couleurs sur papier Inuit 160 g. La classe !

Glougueule à la Dive

31 janvier 2013

Parmi nos lieux de débauche favoris, nous citerons Brézé. Toute l’équipe de GLOUGUEULE, en chair, en os et en couperose vous attendra donc dimanche et lundi dans les souterrains du château pour vous faire découvrir, entre autres, la nouvelle affiche Mimi, Fifi, Glouglou et quelques ticheurtes signés par les immmmmenses dessinateurs Baru et Vuillemin. À bientôt.

Du Chave à Thorrenc

21 janvier 2013

J’avais au fond des oreilles, à mesure que nous nous engagions dans cette vallée, comme un air de banjo qui s’énerve, ne tardant pas à recevoir en écho le renfort de son jumeau. Je guettais par la fenêtre, à travers les premiers flocons, l’apparition de l’enfant albinos. La nuit tombait et avec, la sensation que l’heure du retour se confirmait, indéfinissable. La perspective de ce repas à l’Auberge de Thorrenc, la chaleur enveloppante dans cette voiture, la neige et puis surtout  cette phrase en boucle de René-Jean Dard qui résonnait : « Vous verrez, il y a du Chave à 500 F sur table » avaient installé un climat de molle frénésie. À la lecture de la carte, nous avons compris qu’il nous fallait absolument trouver où dormir dans le village.

« Ah! c’est dommage! Il y a bien des chambres d’hôtes mais elles sont fermées depuis peu! » Après coups de fil, négociations et suppliques diverses, une charmante dame nous a donné les clefs d’une maison, nous précisant que nous avions de la chance car il y avait suffisamment de chambres et de lits pour nous quatre, mais qu’il ne faudrait pas lui en vouloir, le chauffage étant coupé depuis quelque temps, nous risquerions d’avoir froid.

Aucune inquiétude à ce sujet, persuadés que la soirée nous donnerait l’occasion d’alimenter la chaudière. Un soir de semaine en hiver dans une auberge au fond d’une vallée de l’Ardèche, voilà le secret pour ne pas être dérangés par vos voisins de table et bénéficier de toute l’attention des propriétaires. Seuls clients, installés à côté de la cheminée, à proximité de cave et cuisine. Vous dire ce que nous avons mangé et bu serait mentir éhontément, à part le Chave « qui en a pu ».

Je me souviens des ris de veau. Je me souviens qu’après avoir largement visité la carte des vins, nous avons proposé à nos hôtes d’ouvrir une ou deux bouteilles, peut-être même plus, rapportées de notre périple; que la pente enneigée était très piégeuse; qu’après avoir fait plusieurs fois le tour de la maison, nous avons constaté qu’elle ne disposait que d’une chambre et d’un hall avec, en tout et pour tout, un lit deux places et un canapé-lit; que naturellement les couples se sont formés : les anciens du Repaire de Bacchus et qu’il me restait mon Grofé à moi, fidèle compagnon de déroute; qu’un lit de 120 pour deux tourtereaux qui tutoient le quintal favorise une trop grande promiscuité; que les tympans de mon ami ne supportant pas mon léger feulement nocturne, Grofé s’était transformé en tête de veau, les oreilles farcies au papier toilette rose; que d’un commun accord, tous les quatre, nous avons décidé de ne jamais évoquer cet épisode.

Et c’est à l’occasion du projet de loi sur le mariage pour tous que je me sens autorisé à rompre le silence. En avance sur notre temps, nous étions bien ce soir là quatre glaçons dans le vin.

2013 à la douzaine

14 janvier 2013

Vous avez raté la fin du monde.

Le bus pour la manif de dimanche à Paris était plein.

Il n’y a plus votre taille aux soldes …

Nous vous offrons l’ULTIME CHANCE d’assurer en 2013.

La Dive Bouteille présente :

48 HEURES POUR SURVIVRE EN 2013

Starring plus de 150 comédiens venus du monde entier, moins bien payés que Gégé, mais bien mieux abreuvés !

Des têtes d’affiches : Gérard Gauby, Antoine Arena, Marcel Richaud, Claude Courtois, Marie Lapierre, Bernard Plageoles, Elian Da Ros, Thierry Germain, Philippe Valette, Jean-Baptiste Sénat, Benoît Lahaye, Vincent Laval…

Des jeunes premiers (on ne peut pas tous les citer, la liste est bien mieux achalandée qu’aux Césars, ci -dessous)

Des étrangers : rien moins que quatre Géorgiens qui ont inventé le vin ! Des Italiens qui le ressuscitent dont le rarissime Massa Vecchia qui ne sort jamais de son pays. Lo mejor de l’Espagne ! Du Chili, de l’Argentine, de la Serbie et même un super vigneron de l’Oregon parce que les Américains peuvent sauver le monde….

Si après ça vous n’êtes pas réconcilié avec la belle famille et qu’on ne vous confie pas la carte des vins aux diners, la direction décline toute responsabilité.

14è Dive Bouteille

3-4 février à Brézé (49) – 10h-18h

Champagne

Hélène et Bertrand Gautherot, Vouette Sorbée

Benoît Lahaye

Thierry Demarne, Demarne-Frison

Vincent Laval

Alsace

Audrey et Christian Binner

Jean-Christophe Bott, Bott-Geyl

Stéphane Bannwarth

Jura

Etienne Thiebaud, Cavarodes

Evelyne et Pascal Clairet, la Tournelle

Philippe et Tony Bornard

Savoie

Jean-Yves Peron

Jacques Maillet

François Grinand, le Perron (Bugey)

Bourgogne

Adrien Roux, Maison Caroline Marion (Chablis)

Vincent Thomas, la Chappe

Catherine et Jean Montanet, la Cadette (Vézelay)

Catherine et Claude Maréchal

Yann Durieux, Recrue des Sens (Htes Côtes)

Fanny Sabre

Jean-Pascal Sarnin et Jean-Marie Berrux

Julien Altaber, Sextant

Isabelle et J-Y Vantey, Rouges Queues

Cécile et Philippe Valette (Pouilly-Fuissé)

Claire et Fabio Montrasi, les Rontets (P-Fuissé)

Philippe Jambon (Mâconnais)

Arnaud Combier (Saint-Véran)

Beaujolais

Marie et Matthieu Lapierre

Geneviève et Jean-Claude Chanudet, Chamonard

Christophe Pacalet

Carole et Nicolas Testard

Georges Descombes

Karim Vionet

Raphaël Champier

Jean-Claude Lapalu

Bordeaux et Sud-Ouest

Michel Favard, Meylet (Saint-Emilion)

François Décombe, La Haie (Bordeaux)

Franck Pascal, Jonc Blanc (Bergerac)

Béné et Grég Hubau, Moulin Pey-Labrie (Fronsac)

Elian Da Ros (Marmandais)

Magalie et Ludovic Bonnelle, le Pech (Buzet)

Yvonne Hégoburu, Souch (Jurançon)

Mathieu Cosse (Cahors) et La Coste (Provence)

Simon Busser (Cahors)

Stéphanie Roussel,Lassole (Marmandais)

Sylviane et Michel Issaly, la Ramaye (Gaillac)

Myriam et Bernard Plageoles (Gaillac)

Marc Penavayre, Plaisance (Fronton)

Dominique Andiran, Haut Campagnau (Gers)

Nicolas Carmarans (Entraygues, Aveyron)

Patrick Rols (Entraygues, Aveyron)

Rhône

Jean-Michel Stéphan (Côte Rôtie)

Béa et Hervé Souhaut, Romaneau d’Estezet (St-Jo)

Valérie et Philippe Chaume-Arnaud (Vinsobres)

Marcel Richaud (Cairanne)

Guy et Thomas Jullien, ferme St Martin

Claudie et Bertrand Cortellini, Rouge Garance

Laurence et Antoine Joly, Roche Buissière

Philippe Viret

Jérôme Jouret (Ardèche)

Manu Cunin et Vincent Fargier, Deux Terres (Ardèche)

Gérald Oustric, le Mazel (Ardèche)

Gilles Azzoni, la Bégude (Ardèche)

Hélène et Christophe Comte, Le Vigneau (Ardèche)

Andrea Calek (Ardèche)

Languedoc

Delphine et Julien Zernott, Pas de l’Escalette

Thierry Navarre (Saint-Chinian)

Yannick Pelletier (Saint-Chinian)

Blandine et Pierre Jequier, Foulaquier (Pic St L)

Charlotte et Jean-Baptiste Sénat (Minervois)

Gilles Azam, les Hautes Terres (Limoux)

Anne-Marie Lavaysse, Gimios (Minervois)

Bernard Bellahsen, Fontedicto

Emile Hérédia, les Dimanches

Laetitia Ourliac, Fond Cyprès (Corbières)

Maxime Magnon (Corbières)

Axel Prüfer, le Temps des Cerises

Alain Allier, Mouressipe (Gard)

Roussillon

Gérard et Lionel Gauby

Tom Lubbe, Matassa

Loïc Roure, Domaine du Possible

Edouard Laffitte, le Bout du Monde

Jacques de Chancel, l’Ausseil

Philippe Wies, La Petite Baigneuse (Maury)

Jean-Louis Tribouley

Bruno Duchêne (Collioure)

Manuel Di Vecchi, Vinyer de la Ruca (Banyuls)

Jean-Luc Chossart, Jolly-Ferriol

Gyslaine et A. Castex, Casot de Mailloles (Banyuls)

Christine Campadieu, Tour Vieille (Collioure)

Provence – Corse

Antoine et Jean-Baptiste Arena (Corse)

Jean-Baptiste Dutheil, Sainte-Anne (Bandol)

Peter Fischer, Revelette

Jean-Christophe Comor, Terres Promises

Satellites

John Wurdeman et Malkhaz, Pheasant’s Tears (Géorgie)

Soliko Tsaishvili, Chveni Gvino-Our Wine (Géorgie)
Nikoloz Antadze, Antadze Winery (Géorgie)

Estelle et C. Bongiraud, Francuska Vinarija (Serbie)

Paolo Vodopivec, Venezia Giulia (Italie)

Anna et Eric Narioo, Vino di Anna, Etna (Italie)

Francesca Sfondrini, Massa Vecchia, Toscane (Italie)

Clémentine et Gian-Marco Antonuzi, le Coste (Italie)

Luca Roagna, Piémont (Italie)

Fernando Garcia, Comando G, Madrid (Espagne)

Olivier Rivière, Rioja (Espagne)

Luis Arnedo, Bodegas Lacus, Rioja (Espagne)

Vincent Wallard et Emile Hérédia, 4 Manos (Argent.)

Louis-Antoine Luyt, Le Vin Perdu (Chili)

Joseh Pedicini, Montebruno, Oregon (US)

Autres potions

Julie et Cyril Laudet, Laballe (Armagnac)

Guilhem Grosperrin, la Gabare (Cognac)

Julien Frémont (cidres)

Jacques Perritaz, Cidrerie du Vulcain (Suisse)

Laurent Cazottes (eaux de  vie, liqueurs)

Ludo et Stéph Hardouin, Brasserie de la Pigeonnelle

Nathalie et Edgar Lefort, Vinaigrerie la Guinelle

Les Cafés nature d’ Hippolyte Courty

Loire – Vaisseau Mère

Jérôme Bretaudeau, Bellevue (Muscadet)

Marc Pesnot, la Sénéchalière (Muscadet)

J Bresteau et M Houtin, Grange aux Belles (Anjou)

Philippe Delmée (Anjou)

Geneviève et Nicolas Bertin, l’Echalier (Anjou)

Olivier Cousin (Anjou)

Sylvain Martinez (Anjou)

François Saint-Lô (Anjou)

Sébastien Bobinet (Saumur-Champigny)

Eric Dubois, Clos Cristal (S-Champigny)

Antoine Sanzay (S-Champigny)

Thierry Germain, Roches Neuves (S-Champigny)

Sylvain Dittière, Porte Saint-Jean (S-Champigny)

Caroline et Antoine Foucault, le Collier (Saumur)

Arnaud Lambert, Brézé (Saumur)

Romain Guiberteau (Saumur)

Nicolas Reau (Anjou-Chinon)

Patrick Corbineau (Touraine-Chinon)

Fred Sigonneau, de l’R (Chinon)

Jérôme Lenoir, cave des Roches (Chinon)

François Blanchard, le Grand Cléré (Touraine)

Gérard Marula (Touraine-Chinon)

Catherine et Pierre Breton (Bourgueil-Chinon)

Lise et Bertrand Jousset (Montlouis)

Sébastien Brunet (Vouvray)

Mathieu Cosme, Beaumont (Vouvray)

Frantz Saumon (Montlouis)

C. et D. Delecheneau, Grange Tiphaine (Mtlouis)

Grégory Leclerc, Chahut et Prodiges (Touraine)

Noella Morantin (Touraine)

Pascal Simonutti, le Pré Noir (Touraine)

Brendan Tracey (Touraine)

Moses et Pascal Potaire, les Capriades (Touraine)

Aurélie et Jean-Luc Tessier (Touraine)

Cyrille Sevin (Cheverny)

Olivier  Lemasson, les Vins Contés (Touraine)

Christian Venier (Touraine)

Claudine, Claude et Etienne Courtois (Sologne)

Reynald Héaulé (Orléannais)

Noella et J-P Robinot, l’Ange Vin (Jasnières)

Renaud Guettier, La Grapperie (Côteaux du Loir)

Alexandre Bain (Pouilly-Fumé)

Mathieu Coste (Côteaux du Giennois)

Jean Maupertuis (Côtes d’Auvergne)

Géraldine et C Pialoux, Picatier (Cts Roannaises)

Mimi Fifi et Glouglou vous la souhaitent treize heureuse

7 janvier 2013

La Cale à Blainville sur Mer

25 décembre 2012

Comme disait mon grand-père : « il fait un vent à décorner les cocus ». Nous étions à Blainville sur Mer et cherchions refuge.

A regarder la carte des vins du Grand Herbet, le restaurant avait dû changer de propriétaire. Mais à côté se trouve « La Cale », juste le temps de se faire rincer en parcourant les dix mètres qui les séparent et vous pénétrez dans une autre dimension. Dès l’entrée, la certitude d’avoir à faire à un homme de goût se fait. Les murs sont couverts d’une collection exceptionnelle de tableaux magnifiques, tous exécutés au canevas. Les sujets, d’une délicatesse extrême, rivalisent d’audace et de fraîcheur. Sur une étagère dont le branle fait office d’alarme trônent de chatoyantes poteries dans un style Vallauris néo-cacaboudinesque de grande facture.

Contrairement à ce que laisse présager la décoration, l’ambiance est décontractée. Une carte limitée aux fondamentaux : teurguoule, moules/frites, saucisses/purée, huîtres et homard avec un cidre et quelques bières de qualité. La chaleur due à la promiscuité, la cheminée, la vue sur la mer et là, Tintin, on est bien, bien. Plus qu’à attendre l’heure de reprendre la route pour Coutainville assister au concert du jour de « Jazz sous les pommiers » et boire un dernier coup de cidre avec Cyril Hess, l’homme qui m’a fait déguster les meilleurs huitres du MOOoooonde.

La Cale –  50560 Blainville sur Mer

Tél : 02 33 47 22 72 ou 06 85 05 69 95

Mimi, Fifi et Glouglou-oxydatif

12 décembre 2012

sur un scénario original de Marc Grand

De la bougnette considérée comme un des beaux-arts

2 décembre 2012

L’influence de notre mannequin sur la course du monde et plus particulièrement celle des arts est incommensurable. Karl L. nous l’a rappelé pour la haute couture. Nous savions pour la sculpture et la peinture, mais pour la littérature? Qui savait?

La parution prochaine aux Éditions de l’Épure de son roman autobiographique : »Les Particules Alimentaires » nous révélera les origines profondes de sa quête obsessionnelle de la tache parfaite et la raison pour laquelle il a choisi « Houellebecq » pour pseudonyme. D’après C. sa femme, qui tient à garder l’anonymat, il semblerait que cela remonte à sa petite enfance lorsque sa mère, fort sévère, lui hurlait : »Michel, où est le bec? Où est le bec? » à chaque fois qu’il s’emplâtrait la devanture.

Premier bilan des bombardements du 15 novembre

20 novembre 2012

On annonçait des stocks d’armes en baisse, le bilan est pourtant catastrophique. Malgré les protestations internationales, il a fallu plusieurs nuits pour que les canons se taisent enfin après les violents bombardements du 15 novembre. La population n’a pu ressortir des caves où elle était terrée que vendredi à l’aube, et encore cette accalmie ne fut-elle que très provisoire. Dès 11 heures, les combats reprenaient du côté d’Issy-les-Moulineaux, faisant de nombreuses victimes. Le théâtre des affrontements s’est déplacé dans l’après-midi vers la rue Bréa, dont nous savons, hélas, à quel point s’y concentre depuis trop longtemps une violence aveugle. Mais que peut-on contre la folie des hommes ?

Un corridor humanitaire a pu être ouvert tard dans la soirée pour venir en aide aux survivants, dont certains, hagards, manifestement choqués, bredouillant des discours inintelligibles, ont été pris en charge par les équipes de la Crois-Au-Rouge-Français.