Mystère de la nature : le vinipare

Au cours des épisodes précédents, nous nous étions posé déjà pas mal de questions auxquelles nous avions pris soin de ne pas répondre complètement quant aux mystères que laisse entrevoir Michel TOLMER, et avions tenté de découvrir le secret de son éternelle jeunesse. J’ai eu la chance, l’été dernier, d’assister à une de ses phases de migration estivale que peu de scientifiques ont pu suivre. (Ne les avez-vous jamais entendu affirmer : « P….! TOLMER faut le suivre! »)

Je vous ferai grâce de toute la période d’approche, dont la durée extrêmement variable pourrait vous mettre les nerfs à vif. Il est important, lors des jours précédents, de déposer aux abords de son antre, nid, caverne, le lieu étant de nature indéfinissable,  toutes sortes d’objets qui, par leur présence, sauront attirer son attention et surtout vous permettre de vous fondre dans le paysage. Tout ceci pour vous dire que je suis en mesure aujourd’hui de vous révéler l’origine véritable de Michel TOLMER.

Contrairement à ce que certains ont avancé, il ne vient pas d’une autre planète, comme pourraient le laisser envisager son rythme cardiaque et sa tension incroyablement basse (2 selon une étude commanditée par l’agence L.D.P. menée jeudi dernier sur plusieurs échantillons). Non ! Le Michel TOLMER est en réalité vinipare. Il semblerait que l’embryon, après incubation en foudre de 24 mois, fasse place à un être à la nature incertaine qu’il m’a été impossible de cerner avec précision, d’ailleurs le seul cliché exploitable que vous trouverez ci-joint vous confirmera l’immense incertitude qui m’habite. Il se pourrait que la présence dans son milieu naturel de nombreuses levures favorise un processus de régénérescence des cellules.

Seule photo, à ce jour, du Tolmer au cours de son cycle de renaissance, réincarnation.