Archive pour avril 2009

L’ivresse décîme et la peur du verre vide.

mercredi 29 avril2009

L’altitude, les plaisirs de la glisse et de la vitesse, dupasquier-003ces sensations que je n’ai jamais ressenties, j’ai décidé de les éprouver au moins une fois. Parti ce matin de la cave je comptais atteindre le camp de base vers 12/13h,  et après une légère collation attaquer la montée de l’escalier du grenier avant la nuit. Seulement voilà, ne tutoie pas l’extrême qui veut. La météo s’est mise de la partie, le pain a croustillé, le comté 48 mois et les rillettes se sont mis en travers de ma route et j’ai essuyé des trombes de Marestel 2003 de chez DUPASQUIER. Il est des moments dans la vie où il est plus courageux de renoncer, tous les exploits du monde ne valent pas la mise en danger d’un seul sauveteur. Du coup je suis redescendu me coucher en me promettant bien de retenter dés que possible. Il est desastreux pour le moral de rester sur un échec, quel que soit le domaine.

Première sortie de Printemps

vendredi 24 avril2009

meme-90-008Dimanche dernier il faisait beau comme partout à Villeneuve-Loubet et comme parfois à Paris. Ma promise et moi avions des fourmis dans le gosier. J’avais ressorti table et fauteuils afin d’annoncer officiellement la reprise des hostilités. Beignets de poutine avec le Macon-Villages 2006 du Consortium VALETTE pour régler la foulée, quelques pâtes aux fruits de mer avec une Hermine d’Or de Jo LANDRON, petit gratin de pommes de terre aux cèpes et roti de boeuf avec Grange des Pères 1998 et 2002 pour la rétro-olfaction. En transition pour ne pas rater la sieste le délicieux Morgon Vieilles Vignes 2003 de Jean-Paul THEVENET. Certains d’entre vous se diront que cinq bouteilles à deux n’est pas raisonnable. Qu’ils se rassurent nous n’étions pas seuls. Nos enfants aussi boivent.

Lenoir est une couleur

lundi 20 avril2009

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Si son étiquette ressemble à un délire retro-moderniste années 70, le contenu de cette bouteille est totalement en dehors des modes, il est juste le résultat d’une vraie tradition qui n’est jamais passée par la case chimie, qui respecte le temps nécessaire à la révélation d’un terroir. Ce résultat est tout en douceur, en délicatesse, en finesse. Quand on boit ce vin, on se pince à l’idée que le cabernet franc puisse passer pour un cépage ingrat.

Têtes de L’Art

vendredi 17 avril2009

Le Flying WinemakerLe vigneron volant avait la tête dans les nuages. La journèe avait été longue et les occasions nombreuses. A la manière brusque et enjouée dont il trinquait j’avais compris qu’il y avait surchauffe. Dans le brouhaha de la trentaine de personnes discutant, chantant, buvant, il s’approcha de moi et me dit : « Tu sais votre livre, eh bien j’ai compris que c’était vraiment de l’art. Smoking Ponpon C’est lorsque Ponpon me l’a dit que j’ai compris. Jusque là je ne m’en rendais pas compte, c’était juste un livre de photos. Mais la manière dont Ponpon m’en a parlé, ça m’a éclairé, ça m’a paru évident, je l’ai vu différemment. Voilà je voulais te le dire ! » Les louanges m’allèrent droit au foie. Un petite larme de bière me perla au coin de l’oeil. P….. si je m’attendais à ça. Et voilà qu’en plus le Ponpon y balance des compliments dans notre dos. On ne peut plus se fier à personne.

Vais-je bien les descendre?

mardi 14 avril2009

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C’était à Deauville en février.

Ce matin-là, par bonheur,

l’homme de la Pampa, quoique rude, était resté courtois.

Armé jusqu’aux dents, au moindre regard de travers,

à la moindre provocation,

le Picard de Fronsac risquait de s’énerver.

Finalement, ses escaliers, il les a bien descendus,

et nous, ses Château Moulin, on les a bien descendus aussi.

Je m’en doutais un peu.

mardi 14 avril2009

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Cela se confirme.

mardi 14 avril2009

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Ne tirez pas sur le Ponpon !

mercredi 8 avril2009

Ma première fois a été comme toutes les premières fois devraient être. Aucune douleur, que du plaisir. pontonnier-bernard-9Aprés le travail j’étais allé retrouver trois marins en permission. Olive nous avait réservé la table en bois, nous y serions plus à l’aise, l’équidistance entre sortie et toilettes y est idéale. Mes trois capitaines Haddock avaient déjà mis quelques bûches dans la cambuse. Le programme de la soirèe prévoyait de récupérer à la gare toute proche celui qu’affectueusement ils nommaient « Ponpon ». Ponpon je ne le connaissais pas, je savais seulement qu’il était avec François MOREL une des figures incontournables des bars à vins parisiens, tous premiers à s’intéresser et surtout à faire découvrir ces vins dans leurs établissements. Vers 10h Mimi s’est éclipsé pour capter le colis. L’homme était grand et mince, des yeux ronds et malicieux derrière les lunettes. L’accent, le ton, les expressions trahissaient ses attaches parisiennes. Visiblement la promiscuité qu’impose le bateau aux gens de mer les rend plus chaleureux dans leurs rapports quotidiens. Les « Salut ma Poule ! » faisaient écho aux  » meme-90-013Comment vont ces vieux phoques? » Connaissant l’amour des trois premiers pour le Domaine GRAMENON j’avais pratiqué une rapide descente de cave et soigneusement emballé dans ma chaussette rouge une jolie bouteille d’un trés beau millésime. Nous n’en étions encore qu’au début de soirée, les palais étaient quasiment vierges,  moment propice pour sortir le préservatif  du Cdt COUSTEAU. Aprés versage, reniflage et premier buvage, les avis fusèrent. Région,cépage, vigneron. Quelques éléments, mais pas l’essentiel. Petite pause entre deux gorgées et alors Monsieur Ponpon,qui ne l’avait pas ouverte  jusque là, d’annoncer tout net : » Mémé 90 ! »……. Resilence…. » celà ne peut être que çà! » De toute évidence les connexions étaient toujours bonnes. Je vérifiais malgré tout l’état de ma chaussette. Rien à redire, l’homme avait bu juste.

Ca valette le coup d’attendre

samedi 4 avril2009

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Si c’était toujours comme ça, la Bourgogne,

on surfe sur un plaisir renouvellé à chaque gorgée

jusqu’à la dernière goutte.

Qui arrive juste un petit peu trop tôt.

INRAISIN, la filiale d’Inrezo est née !

mercredi 1 avril2009

A tout ceux qui se posent la question : « Mais comment ces trois demeurés du bulbe ont-ils pu developper un blog aussi attrayant et performant ? » Nous ne pouvons plus cacher la vérité. En réalité, depuis le début, tapi dans l’ombre se tient celui avec qui nous ne sommes pas encore grand chose, mais que demain, si Dieu le veut bien, « Aïe! aïe! aïe! ça va donner grave, sa mère!  Monsieur TOLMER, Mademoiselle Sylvie AUGEREAU et moi-même nous étions lancés dans cette aventure improbable de création d’une « chose » sur la toile. Nous avions bien quelqu’idée de la complexité, mais vous connaissez le proverbe :  » A la réussite, nul n’est tenu! » Peter LOVE, notre correspondant parisien, nous a présenté Marie-Adèle LESEC, avocate au nom prédestiné, qui a porté GLOUGUEULE sur les fonts baptismaux de l’INPI. Jusqu’ici : Facile. C’est à ce moment que nous étions censés connaître la personne compétente qui, contre une forte rançon, nous développerait « Notre Blog ». Effectivement nous en avons trouvé un,  Raphaël, notre sauveur. Pas la tortue ninja, l’informaticien. Il est vrai qu’au départ Raphaël nous avait donné assez peu d’indices pour deviner quel était son métier. Savant mélange entre Kenny, le mutique personnage de la série South Park pour la capuche dans laquelle il avait emmitoufflé ses dreadlocks, et Droopy par l’énergie mise en oeuvre dès l’aube, qui ce jour là devait se situer autour de dix heures du matin. Les critères extrêmement restrictifs que nous avions définis pour « recruter » étaient tels que Raphaël fut immédiatement retenu. T'as soif ?Il faut reconnaitre que ces critères étaient semblables à ceux de kopin qui demande à kopin : « Eh Kopin! Comment tu choisis les filles? » « Eh bien Kopin, c’est simple. C'était bon ?Je choisis celles qui disent oui! » Michel, Sylvie, nos 500 ticheurtes et moi-même étions extrêmement contents d’avoir trouvé L’Homme qui s’avérerait être celui de la situation. En deux temps, trois mouvements Raphaël nous a contocté ce blog qui désormais fait notre renommée et, faute de nous permettre d’abuser de jouvencelles du troisième âge, nous permet, parfois de boire de bons coups. Depuis, tel ce milliardaire qui pour la deuxième fois s’offre un voyage dans l’espace à 35M de dollards parce qu’au départ il avait misé sur Microsoft, Raphaël se voit gratifié, A VIE, d’un exemplaire gratuit de chacun de nos Ticheurtes. Alors heureux ?C’est autre chose quand même, cela a une autre gueule . Et puis qui sait? Peut-être qu’un jour la revente chez Christie’s de nos productions lui permettra de s’offrir la Twingo d’occasion de ses rêves. Wounoze?