Maquillage lĂ©ger, un magnum de Grotte di Sole blanc 2007 d’Antoine ARENA dans une main, un de Fief du Breuil 2002 de Jo LANDRON dans l’autre. Je savais possĂ©der tous les atouts de la sĂ©duction pour cette journèe. Sur les rouges je faisais confiance Ă mes camarades et, effectivement, nous eĂ»mes droit Ă un joli dĂ©filĂ© de magnums : St Joseph 2004 de Dard et Ribo, MĂ©mĂ© 2006 de Gramenon, Morgon Vieilles Vignes 2004 de Jean Paul THEVENET et 2005 de Jean FOILLARD. L’apĂ©ro, ce fut Macon de chez BLANCHARD. Comme dans « Les choses de la vie » de RESNAIS, tout repasse au ralenti. Mais y a ma pĂ´v’tĂŞte, alors……. Si, Ă un moment j’ai eu dans mon champ de vision un Beaujolais 2006 d’Yvon METRAS, un « Chut DERAIN », les Ardilles de VILLEMADE, et puis du MOSSE et du VALETTE. Et puis nous avons mangĂ© aussi ces dĂ©licieuses spĂ©cialitĂ©s italiennes simples et goĂ»teuses : beignets de sardines fraiches farcies aux herbes; poulpe, petits pois et tomates; fĂ©vettes, olives, coup de blanc du pays avec pain local bien cuit Ă la croĂ»te dorĂ©e; pâtes fraiches Ă l’encre de seiche; raviolis aux artichauts avec haricots verts frais et parmesan; morue fraiche et version salĂ©e avec pommes de terre, tomates, olives; sanglier; agneau et toujours ces petits artichauts fondants. Y a eu aussi le Master of CĂ©rĂ©mony : Art PEPINO qui a slamĂ© « grave » ou « comme un ouf », notre jeune public choisira ou modifiera de lui-mĂŞme. Est venu l’accompagnĂ© Luciano, chanteur d’opĂ©ra italien immigrĂ© Ă Brooklyn et puis Olivier nous a encouragĂ© Ă nous retrouver en chantant son cĂ©lèbre : « Et il est oĂą ? et il est oĂą ? » et puis l’heure des adieux arrivant nous nous sommes embrassĂ©s longuement pour certains, goulĂ»ment pour d’autres. Nos fiancĂ©es ont connu leur heure de gloire en nous intimant l’ordre de nous installer Ă la place du mort, de bien boucler et la ceinture de sĂ©curitĂ© et nos bouches qui ne s’Ă©taient pas fermĂ©es de la journĂ©e. Tellement tristes de nous sĂ©parer que rendus Ă Nice nous avons prolongĂ© chez Olivier qui a eu le bon goĂ»t de nous rincer les papilles avec un Poulsard 2004 d’HOUILLON et OVERNOY, immĂ©diatement prolongĂ© par la version Chardonnay et, Ultime bouteille de cette grande et belle journĂ©e la sus-nommĂ©e gourmandise d’Yvon METRAS en 99. Plus que 49 semaines avant la prochaine reprĂ©sentation de A TOPIA 2010. Ca va ĂŞtre long, heureusement Mario vient chaque semaine Ă Nice livrer Le Vin sur Vin et La Part des Anges en lĂ©gumes et il lui arrive d’apporter dans sa besace un de ces petits plats qui nous permettent de faire le rappel indispensable.