Leçon de markeutinge

corbineau-au-marche-de-cunaultDe ses cours de vente, Patrick CORBINEAU a bien retenu que pour réussir, en premier lieu était le parking, ainsi qu’en deux et trois. C’est pourquoi sur le Marché de Cunault, proche Saumur, ce dimanche d’août il s’est installé SUR le parking, just’en face du bistrot. Du chaubise il a appris qu’il faut savoir se faire désirer, aimer, laisser la pression monter, jouer de ses charmes, susciter l’image obsessionnelle qui amènera le public à crier ton nom de toutes ses forces : « Patriiiiiiiick ! » Arrivé à 11h30, il est allé rincer ses verres en face, s’est confectionné une roulée, a réglé le parasol, toisé l’assistance afin d’en déceler le potentiel. Il était un peu tard pour faire la balance, mais l’homme a du métier  et la dégustationle-bureau-de-patrick-corbineau pouvait commencer. Les premiers rangs ont rapidement été occupés par des fans en transe qui braillaient en coeur « Patriiiick du 2002! du 2002! » corbineau-au-1989De plus sages s’étaient installés à l’ombre et dégustaient en alternance rouges 2002, 2006 et chenin 2007. Ne pouvant porter que trois cartons sous chaque bras le stock fut rapidement écoulé. Le soleil était encore haut, il nous autorisait une visite de cave. Direction Candes Saint-Martin. De 34° à 14°avec un palier à 24° au niveau du bureau, dans la cour semi-enterrée. Son planning du jour étant extrêmement chargé Nicole, son garde du corps, nous signifia que nous ne pourrions déguster que jusqu’à 8h……….du soir et pas du lendemain matin comme il semblerait que cela soit parfois le cas.  A 20h précises nous quittions les lieux avec rendez vous le lendemain pour manger et déguster un Chinon 1989, bouteille datant de CORBINEAU père. Le vin était puissant, suave, des arômes surmûris de fruits à noyaux, la couleur intense malgré ses vingt ans, de la gourmandise, une sensation légère de sucrosité. C’était trés bon ! Damned ! Me voilà pris au piège. J’aime de plus en plus le cabernet franc et ça c’est de la faute à des gars comme ALLIET, BRETON, CORBINEAU, REAU et consorts.                     Alors là je vous dis bravo les gars !  levures-indigenes

Une réponse à “Leçon de markeutinge”

  1. toursenjoie écrit :

    degusté le 89 il y a peu et bof bof… deviant, un nez de vieux cabfranc pas net meme si on sentait bien derriere une belle maturité

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