Archive pour novembre 2010

Salut, Piston!

lundi 22 novembre2010

Nos innombrables lecteurs le savent, GLOUGUEULE a toujours respecté une déontologie rigoureuse, un code moral  janséniste, voire mormon (obédience vieilles vignes). Inutile de le rappeler, notre code éthylique parle pour nous, chez nous, seule la reconnaissance par le travail importe; pas de passe, encore moins de droite.  C’est pourquoi je peux, sans qu’aucune honte vienne ceindre mon front d’airain, vous recommander l’exceptionnelle exposition TOLMER qui se tiendra à compter du vendredi 26 novembre à 18h à Paris sur les murs du Bistrot Paul Bert.

Comment vous parler de Michel TOLMER sans bousculer ce petit corps qui renferme tant de modestie? Son immense carrière a débuté au siècle dernier et ce nom brille au firmament de la peintitude française en ce XXIème naissant : TOLMER dont le nom n’est autre que la contraction de : éTOiLe de MER,  ses yeux le poussant naturellement à regarder ses pieds plutôt que la voie lactée. Sa dernière tentative d’admirer les astres au petit matin d’un troisième vendredi de novembre l’ayant conduit tout droit aux urgences.

Mais TOLMER, c’est aussi l’anagramme de MERLOT, d’où son attirance irrésistible pour le bordeaux, et surtout de MORTEL. Moi, humble esclave, je remercie les Dieux de l’avoir doté d’une santé de fer, car je sens qu’il me faudra le moment venu l’accompagner dans l’eau de là si je veux ne pas lui avoir consacré mon existence en vin.

Et comme nous le déclare Vanessa, 15 ans, du collège Florent Pagny à Vittefet-sur-Legase : « Les peintures de Michel, c’est juste mortel! »

Du côté de la recherche fondamentale : la Pochetronmobile

lundi 8 novembre2010

Avoir un comportement citoyen,  l’écologie attitude, participer à la sauvegarde de notre planète en adoptant systématiquement la solution appropriée, peu de gens font cet effort. Nous avons parmi nos amis deux chercheurs dont l’unique préoccupation est la découverte et le développement d’énergies nouvelles : Rénato Bellamusicatchitchi et Guillaume Maquébellapittura.

Ils ont récemment mis au point un véhicule hybride à double propulsion : solaire et vinique. Le principe restant toujours le même : changement du mode de propulsion avant que celui choisi ne défaille. Quelle meilleure illustration que la photo ci-dessous. Alors que Rénato Bellamusicatchitchi dirige le véhicule à l’aide de son « bâton de joie » (joystick littéralement) Guillaume sentant la présence toute prochaine d’une masse nuageuse redonne un coup d’accélérateur à grandes lampées de rouge. Vous noterez que la sécurité reste une préoccupation majeure de nos amis avec l’installation à l’arrière du véhicule d’un filet de protection, très utile en cas d’ouverture de magnums à bulles ou à forte teneur en résiduel. A l’avant l’écran constitué de bouteilles vides devient un excellent filtre UV. Ce véhicule qui n’en est encore qu’à ses tous premiers essais laisse entrevoir d’immenses possibilités pour le futur mode de transport des générations à venir. Marcher ne servant plus à rien, apprenons à boire à nos enfants, ils auront ainsi une longueur d’avance sur les buveurs d’eau.

Gageons que leur savoir faire et leur opiniâtreté les mèneront sur le chemin sinon de la patrie reconnaissante qui se trouve tout proche de celui de la gloire mais au moins sur celui du succès mérité.

3615 Marula

mardi 2 novembre2010

Le marula est un arbre africain dont les fruits, une fois tombés à terre, fermentent. Les nombreux animaux qui en sont friands se retrouvent piégés par les effets inattendus de l’alcool qui interviennent pendant la digestion. Ils ont alors beaucoup de mal à regagner leur tanière comme le montre l’amusante video ci-dessous.

Incontestablement, il existe un certain nombre de points communs entre le marula arbre africain et le Marula, Gérard de son prénom, vinificateur du château de Coulaine à Chinon et auteur, pour son propre compte, de touraines et de chinons dont la réputation grandit en proportion de leur qualité : le fruit, la fermentation et les nombreux animaux qui en sont friands.

Mais il existe aussi de nombreuses différences. Il n’y a pas, à notre connaissance, de liens entre Gérard Marula et l’Afrique. Le fait qu’éventuellement, certains soirs, le Marula ait du mal à regagner sa tanière ne nous regarde pas, et affirmer que les nombreux animaux qui sont friands des vins de Gérard Marula se retrouvent piégés par les effets de l’alcool serait extrêmement discourtois. On n’est pas des bêtes!

Veillons donc à bien faire la distinction entre le marula fruit, dont j’ignore le goût, et le Marula vin, dont je sais le goût pour avoir bu samedi dernier une bouteille de Clos de Baconnelle 2008. Il est tellement fin et harmonieux que Gérard-ment bu un aussi bon chinon.