Les vins d’Yeu ***

Quand début août, au moment de charger les bagages pour l’île d’Yeu, ma fiancée m’a demandé « pourquoi tant de bouteilles? », pour une fois la réponse était vraie et la cause noble. « C’est pour le travail que je dois faire avec monsieur TOLMER, oui tu sais, cet être frêle à l’image du roseau, ce roseau que l’on plante en terrain humide afin de l’assécher en profondeur, hé bien nous avons décidé de nous lancer dans la vidéo ». GLOUGUEULE se doit d’être à l’avant-garde. Nos milliers d’abonnés ne nous pardonneraient pas de rater le train de l’Histoire ou de ne s’y s’asseoir que sur un strapontin en seconde.  » Angèle de ma vie, Amore mio, ma tou sé cé choses! No? »

Effectivement Michel et moi avions décidé qu’avec un peu d’imagination et beaucoup de volonté nous pouvions acquérir ce magnétisme d’outre-Atlantique qui fascine tant certain dessinateur de BD, le décolleté en moins. Mais nous opterions pour une version plus proche de nous, plus mâle, un juste milieu entre  OLIF, notre ami jurassien et Mademoiselle FILION, notre cousine québequoise, en gros une Aurélia barbue et couperosée à point.

Pas facile de nous départager sur la couperose, je l’ai emporté d’une courte tête. Restait plus qu’à trouver le metteur en scène, cameraman, preneur de son, chef opérateur. Parmi la foule qu’il était, sautant sur place et me criant « Moi! moi! moi! » Michel fut retenu. « Fastoche! Tu vas voir! ». Nous avons installé un climat chaleureux propice à laisser galoper nos imaginations : une prise = un verre, la bonne équation. La vidéo qui suit vous permettra de constater l’efficacité de notre méthode. Concision du propos et clarté d’élocution ont été nos maitres-mots.


Avec ce premier opus nous espérons sincèrement avoir élevé le débat et apporté cette lumière tellement nécessaire aux débutants en quête de repères pour les accompagner dans leurs premiers pas vers un alcoolisme maitrisé et totalement débridé. Voilà !

*** Rappelons pour nos lecteurs qui auraient moins de trois ans, qu’est sorti en 2007 un ouvrage référence, édité par les Editions Ellebore, portant ce titre, pour lequel les critiques furent plus qu’élogieuses. N’en citons qu’une, celle du Petit Ligérien Libéré qui par la bouche de Bernard PONTONNIER s’exprimait en ces termes : « Ce livre est étonnant ! Vraiment étonnant ! »

Que dire de plus ?

2 réponses à “Les vins d’Yeu ***”

  1. Philibert écrit :

    Je vous suis depuis la Grande Muraille, la preuve que plusieurs milliards de lecteurs peuvent avoir acces a toutes ses informations de qualite et qui font honneur a la France!
    Ici difficile de trouver autre chose qu’une cervoise tiede mais je ne desespere pas …
    Commentaire sur votre derniere livraison : cela me rappelle les studios Cognac G (comme Glougeule) de ma jeunesse ….

  2. Toto écrit :

    D’une courte tête, d’une courte tête, l’auteur est trop modeste… Nous avons beau travailler avec assiduité au développement sur notre minois d’un réseau de veinules le plus étendu possible, comment saurions-nous rivaliser avec notre Maître, j’oserais dire notre Guide Suprême, pour saluer notre Internaute de la Grande Murgeaille. Comparé à Quesnot, je ne me sens qu’un petit Ivre Rouge.

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