Archive pour août 2012

Mimi, Fifi et Glouglou – Trop bon

lundi 27 août2012

Trois hommes en Collioure

mardi 21 août2012

De Collioure, après une heure de petites routes en lacets et un franchissement de frontière, même pas clandestin, nous étions en Espagne. C’est en file indienne que nous avons longé les murs des maisons basses d’Espolla, évitant au maximum la brûlure de ce soleil infernal. Habitué des lieux, Vincent entra le premier et entama la conversation en catalan avec le patron dont le ticheurte, déformé par les abdominaux, racontait la vie de ce printemps 2012. A peine installés dans la salle climatisée, la bouteille de rouge frais arriva en guise d’apéro. Ici pas de carte, pas de menu, il s’agit d’un restaurant de campagne, cantine des ouvriers du coin. Tomates, salade verte et un cortège de charcuteries locales, saucisson, boutifar, andouille,…. Pas loin derrière, une platée de délicieux petits escargots puis une tortilla accompagnées de la deuxième bouteille. L’ambiance sonore du lieu allait croissant à mesure que les bouteilles de la dizaine de table se vidaient. Tout le monde n’en était pas au même point. Visiblement les quelques gouttes de café que nos camionneurs de voisins ajoutaient à leur whisky leur échauffaient les oreilles, les obligeant à hausser le ton après chaque tasse. Pour nous ce furent de délicieux rognons de porc et une troisième bouteille. Mimi ayant réussi à conserver sa chemise intacte se lança le défi du jour en attaquant, par la face sud, un pied de porc à main nue et sans serviette. Moi je me suis rué sur un poêlon dans lequel des filets de morue avaient mijoté lentement accompagnés de tomates, oignons et olives noires. Le souvenir de ce plat reste très intense, les saveurs étaient fantastiques, l’ensemble avait pris tout son temps pour réduire et délivrer tous ses arômes et comme je sais me contraindre pour garder mon allure de jeune homme, j’en repris deux fois. Ce qui fait trois, je crois. Et quatre pour les bouteilles de rouge. La suite prévoyait une entrecôte et le patron regretta que Vincent ne l’ait pas prévenu car il nous aurait cuisiné une paella dont il a le secret. Repus je me trainais jusqu’à la caisse pour régler la note. Tout en marmonnant, le patron griffonna sur la fiche le montant : 102€.

102€ pour six, rien à redire, vraiment je ne peux pas dire que l’ibère ait été rude.

Restaurant ca la Manela РPla̤a del Carmen Р17753 Espolla