Archive pour septembre 2012
jeudi 27 septembre2012
Publié dans La boîte à Zoé | 3 commentaires »
vendredi 21 septembre2012
La récente découverte, sur une plage du Morbihan, d’un objet rouge en néoprène d’environ 40cm pour une bonne dizaine de large, de forme oblongue avec deux réservations laissant envisager que l’on pourrait y glisser les pieds, les mains ou tous autres éléments corporels marchant par paire a ravivé la mémoire de tous les admirateurs du « Pacha » et réveillé de vieilles peurs dans le milieu aquatique des grandes profondeurs.
Le marin Jacques-Yves Cousteau (1910-1997) appartenait corps et âme à la mer et s’il était connu et reconnu sur terre pour son bonnet rouge, il en était de même dans tous les océans grâce à cet autre bonnet, véritable sémaphore. Avant-gardiste, il était l’homme qui avait mis au point le scaphandre autonome et compris très tôt l’importance de la communication.
Tags :jacques yves cousteau
Publié dans Philippe Quesnot | 3 commentaires »
jeudi 13 septembre2012
Publié dans Michel Tolmer | 1 commentaire »
lundi 10 septembre2012
Un jour vient le temps du désamour. Alors, plus rien ne compte, on est prêt à tout pour tourner la page. On ne recule devant aucune bassesse.
Il s’en est fallu de peu ce matin-là . Cinq minutes, cinq petites minutes et la face de la mode en eût été changée à tout jamais. Il eût suffi que Karl ne prenne pas ce dernier café-calva pour se donner du courage avant de reprendre la route, pendant que Mimi attendait, tête basse, dans la mercedes. Sans ces cinq minutes, l’accident n’aurait pas eu lieu, Mimi se serait inéluctablement acheminé vers un lugubre destin.
Mais on ne se sépare pas si facilement de son mannequin emblématique, toutes ces années, ces défilés, ces moments de gloire.
1976 et cette collection intitulée : « Taille Unique », caractéristique principale : les mensurations requises 90-100-90. « La Ligne Tonneau ».
1981 : Mimi qui menait en parallèle sa carrière de sculpteur, proposa à Karl le thème de l’emmaillotement. Les doigts éclatés habillés de bandelettes sanguinolentes inspirèrent Karl. « La mariée accidentée » fut incontestablement le clou de cette collection.
Et puis l’arrivée de l’éblouissante Inès de la Fressange, sa jeunesse, sa fraicheur et lentement, insidieusement Karl en vint à envisager la séparation.
Toujours est-il que par ce froid matin de janvier, lorsque vers 8h, Karl, parfumé au calva, percuta l’arrière de ma voiture, il était sur la route de la maison de retraite. Mimi, le nez éclaté, essayait tant bien que mal de contenir le flux sanguin, pendant que la Walkyrie lui braillait « Achhh! Mimi! Zaitu qué zai imbozible de vaire bartir du zang zur du guir blanc! Mimi ! ché déviens vou akozdédoi! « . Touché par le désarroi du mannequin, je proposais mon aide. « Achh! Foubouvais pien en vaire zeguefoufoudrez, léméner à labattoir ou à la maizon de redraite! Bais tanzekala foutefrez brévoir eine tétomagement! »
C’est donc au poids et contre quelques billets de 100 que je sauvais Mimi d’une fin triste et longue comme un jour sans vin.
Depuis cet épisode, Monsieur Tolmer et moi-même le soignons, il a repris goût à la vie, son poil est à nouveau brillant et soyeux. Ah! il faut le voir gambader dans les caves la crinière au vent, marquant du pied les barriques où il décèle la moindre trace de volatile et de s’en délecter. Quand dans ses beaux yeux innocents, vous lisez cette joie de vivre, vous vous dites que votre passage sur terre n’aura pas été vain. Alléluia au très haut des cieux, Mimi est parmi nous!
Tags :calvados, glougueule, karl lagerfeld, michel jean, michel tolmer, philippe quesnot
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mercredi 5 septembre2012
Après notre périple annuel aux quatre coins de l’hexagone, c’est une impression mitigée qui nous reste au sujet des restaurants desquels que nous avons visités. Mes parents ayant définitivement clos la liste des délateurs anonymes sous le régime du Maréchal dont je porte fièrement le prénom, je vous indique avec plaisir celui où nous avons rencontré à la fois un accueil attentionné et chaleureux et une cuisine simple et savoureuse. Vigne en Foule c’est à Gaillac le restaurant du quintet Cazottes, Issaly, Lescaret, Plageoles, avec au piano Julien Bourdariès, impeccable interprète. C’est pour 16€ un menu du midi au rapport qualité/prix renversant, produits frais et de saison. La canicule nous poussant vers de la bulle fraiche et légère, nous avons opté pour le sydre de Bordelet à la pression, tout en glissant un Mauzac Nature dans notre gibecière pour la halte du soir prévue dans les Charentes sur un banc face au soleil couchant sur le fleuve Gironde.
Vigne en Foule
80 Place de la Libération – 81600 Gaillac – Tél 05 63 41 79 08
Tags :bourdariès, cazottes, gaillac, issaly, lescaret, mauzac nature, plageoles, vigne en foule
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