Premier bilan des bombardements du 15 novembre

On annonçait des stocks d’armes en baisse, le bilan est pourtant catastrophique. Malgré les protestations internationales, il a fallu plusieurs nuits pour que les canons se taisent enfin après les violents bombardements du 15 novembre. La population n’a pu ressortir des caves où elle était terrée que vendredi à l’aube, et encore cette accalmie ne fut-elle que très provisoire. Dès 11 heures, les combats reprenaient du côté d’Issy-les-Moulineaux, faisant de nombreuses victimes. Le théâtre des affrontements s’est déplacé dans l’après-midi vers la rue Bréa, dont nous savons, hélas, à quel point s’y concentre depuis trop longtemps une violence aveugle. Mais que peut-on contre la folie des hommes ?

Un corridor humanitaire a pu être ouvert tard dans la soirée pour venir en aide aux survivants, dont certains, hagards, manifestement choqués, bredouillant des discours inintelligibles, ont été pris en charge par les équipes de la Crois-Au-Rouge-Français.

5 réponses à “Premier bilan des bombardements du 15 novembre”

  1. unamikivouveudubien écrit :

    Effectivement, j’ai hebergé ce Dimanche une Gueule Cassée rescapée de ces combats, pas beau à voir, inimaginable ce qu’il raconte : Anglore en rafale, Foillard comme s’il en pleuvait, … de rade en rade pendant deux longues journées, pôvres soldats, orphelins de Mimi resté planqué en zone libre ….

  2. Pitbret écrit :

    Oui c est vrai mais deux trois gin to à l entrée des artistes très tard ou très tôt ont remis les facteurs sur leurs vélos pour finir au matin au tonneau… Des halles!

  3. fred écrit :

    Le rôle d’AS (Ambulancier Sobre) qui m’avait été imputé ce soir là n’est pas des plus aisé à tenir. Certains camps retranchés où j’ai du intervenir,du coté de la rue Amelot, afin d’évacuer d’urgence nos valeureux soldats blessés, ferait passer la rue Bréa pour un tranquille V.V.F ( Village Vin et Fromage ), c’est vous dire!
    Mais je tiens à dire ici combien j’ai pu admirer nos grands guerriers, qui malgré des blessures profondes et souvent irréparables liées aux nouvelles armes de déstruction massive de l’ennemie asiatique (Le GINTAO, et surtout le terrible MORiTAO), ont su, leurs plaies à peine pansées, reprendre le combat avec pour seul munition quelques bouteilles de Morgon.

    ENTREZ ICI, PONPON, PIERROT, NOUN, PTITJEAN, LAPIN et tant d’autres……..qui subissant les pires sévices, brulés à l’os par les sulfites, écorchés par les levures, et malgré ces heures terribles passées dans les mains du Docteur Chaptal, vous qui avez donné à l’ennemi, à l’aube tremblante du troisième jour de torture, qu’un nom : BEAUJOLAIS NOUVEAU.

    Vive la France, vive la République, vive le Beaujolais. F

  4. Emeline écrit :

    Et en plus, il ne s’agit presque que de vétérans…..BRAVO les gars! La relève fait pâle figure face à une telle bravoure…..

  5. philippe écrit :

    J’aimerais connaitre le nom, ou tout du moins obtenir quelques renseignements, sur ce « presque vétéran »….enfin si c’est possible???
    pq

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