Archive pour février 2015

Un communiqué en direct du Domaine Gramenon

samedi 28 février2015
Tchamitchian et son gros violon

Tchamitchian et son gros violon. On me dit qu’il s’agirait d’une contrebasse.

Il y a comme ça parfois dans la vie des demandes qui ne se discutent pas, d’autant plus que je viens de transmettre ma demande de réservation et que ce midi nous nous sommes entretenus en tête à tête avec une Mémé, version 2003 de toute beauté. Alors que voulez-vous je suis faible et puis j’aime ça. Voici donc en droite ligne de chez Gramenon une annonce officielle que nous nous faisons un plaisir de porter à votre connaissance.

Les Vignerons Nouvelle Lune

Au Théâtre Golovine à Avignon le 4 mars de 16h à 22h

Écoutons Saint Gloud par la voix de son prophète.

vendredi 20 février2015

J’ai écouté le conseil que m’avait donné ce Glodoaldien venu célébrer le nouvel an avec nous. Quatre planches, une bonne terre bien noire chargée en humus et les bouteilles vides posées tête-bêche, bien orientées plein sud. Il m’a recommandé d’attendre cent jours après l’apparition de la fleur avant d’entamer mes vendanges, donc patience. En attendant et dans le cadre de nos expériences scientifiques menées en partenariat avec le CNRS, durant cette expérience Glougueule vous tiendra au courant de ses avancées. Ce saint homme, alors qu’il me demandait de lui remettre les clefs de ma cave, m’a aussi enseigné qu’un paquet de connaissance judicieusement investi dans un fond commun de placement pouvait à moyen terme rapporter son lot de sagesse et que je ne tarderai pas à le découvrir, devin avec ça.

Mon plan de semis de printemps.

Mis en place d’un carré de semis sur les conseils de mon ami Gloud.

Des Clodoaldiens, disciples d’Attila.

lundi 16 février2015

Pour qui aurait vu « Sans peur et sans reproche* », film trop méconnu de Gérard Jugnot, notre fin d’année, et plus particulièrement celle de ma cave, ne serait pas sans lui rappeler les pillages des troupes de Charles VIII parties à la fin du XVe siècle conquérir le Royaume de Naples. Le Chevalier Bellabre et son régiment profitent d’allers et retours entre Royaume de France et Italie pour piller, saccager et violer. Avec une attention plus soutenue pour le château qu’occupe Dame Jeanne. Nous avons reçu le 31 un couple de Clodoaldiens missionné par leur saint patron pour tenter d’évangéliser une troupe de mécréants devant se réunir le soir même à La Seyne sur Mer. Comme il se doit, après les avoir cueillis à la descente de l’aéroplane, nous leur avons offert le couvert.

Un, deux, trois. Allez on boit.

Viognier, grenache et chenin, dans l’ordre d’arrivée. Pas de réclamation.

De toute évidence plus que les nourritures terrestres, les liquides retiennent toutes leurs attentions. Une bouteille du Viognier 2012 des frères Lattard pour mettre les papilles sur la bonne voie, suivie d’une exceptionnelle cuvée Pascal S. 1999 de chez Gramenon pour finir sur Les Rayelles 1997 du Château Pierre Bise. L’homme me conseilla de prendre quelques précautions quant à la soirée à venir et la durée du trajet toujours incertaine. La Tour du Bon 1998, Château Moulin Pey Labrie 1992, Les Comeyres 2009 de l’Anglore, Marguerite 2010 du Domaine Ganevat, Carco rouge 2004 du Domaine Arena et Fleurie 2009 d’Yvon Métras, tout ça en magnums et pour plus de sûreté il me conseilla de compléter mon choix par l’adjonction d’un carton de 6 bouteilles sur lequel il indiqua au marqueur « en cas ». Une Dolia 2010 de Dominique Hauvette, un « Pète la soif » de JP Thévenet, une Dilettante à bulles des Breton, un Mazière de la grande époque, un Buisson Pouilleux 2009 des frères Puzelat et Victoire 2012 de Nicolas Reau. Puis comme il était prévu qu’une certaine heure venue nous nous enverrions des messages de bonheurs à venir et félicité par nuages de fumée interposés, une bouteille longue et fine de 50cl, à l’équilibre instable, qui ne rentre dans aucun carton, à base de reine-claude distillée par un ami, Laurent Cazottes, que l’on ne nomme plus.

Chardonnay, gamay et encore chenin. Passez à l'encaissement.

Chardonnay, gamay et encore chenin. Passez à l’encaissement.

Et c’est à l’heure de nous quitter, alors que nous allions, ma fiancée et moi, prendre le chemin du retour, que nos évangélistes nous demandèrent de bien vouloir les déposer à l’aéroport de Nice afin de rejoindre leur contrée d’origine sous peine d’excommunication.  Partant à 10h, la durée du trajet étant d’une heure trente, l’heure de décollage à 15h passées et n’ayant pas à enregistrer leurs bagages, que pourrions-nous faire entre 11h30 et 14h, sachant que dans le congélateur somnolaient un troupeau de boudins noirs de chez Autran? Nous avons réfléchi à leur sort avec Bel Air et Clardy 2006 d’Alice et Olivier De Moor qui nous a remis sur les rails. Pour le boudin noir, Jean Maupertuis nous a bien aidé avec La Plage 2012 qui, après un petit coup de carafe, nous a régalé. Nous avons fini en douceur avec la Grande Sélection 2005 du Domaine Richou, un chenin moelleux qui nous a porté jusqu’à 14h. Au moment des adieux l’homme m’a conseillé, vu les quantités que j’ingurgite, de prévoir des semis de printemps afin de maintenir permanent un certain nombre de bouteilles arrivées à maturité, puis il m’a béni avec le maquereau fumé de chez Raimond Lecoq que nous lui avions offert, seul stratagème pour l’éloigner de notre cave.

Les beaux poissons de Raimond.

Anguille fumée entière accompagnée de ses maquereaux.

* Rappelons que nous avons dans ce film une des plus belles répliques de tout de le cinéma français. A chaque halte Bellabre honore Dame Jeanne, d’abord bien malgré elle ensuite avec son consentement puis son enthousiasme. Alors que Dame Jeanne montre quelque tendresse à l’endroit du Chevalier Bayard, Bellabre semblant jaloux, Dame Jeanne le lui fait dans la remarque, il avoue : »On viole, on viole et on s’attache! »

Zoé aux 7 erreurs avec Glougueule et le Saleya de Shangaï.

vendredi 13 février2015

Zoé Thouron et Glougueule vous offrent un moment de détente en compagnie de nos nouveaux amis du restaurant Saleya à Shangaï.

Le vin se mire.

Pour démarrer un facile. Le faussaire avait oublié son niveau à bulles, il s’a gourré, le bougre.

Dans un épisode précédent nous avions fait la connaissance de ce sympathique restaurant français installé en Chine dans lequel un de nos correspondants avait découvert aux murs des dessins ressemblant étrangement à ceux qu’avait créés notre très chère collaboratrice.

Tronche de vin

Utilisation d’un filtre UV spécial pour faire des yeux rouges sur les photos.

Femme ou homme de glou sauras-tu enfiler ton costume d’expert et repérer les différentes erreurs de reproduction que le copiste du Saleya a laissées? Pas facile, il est vrai. Cet homme de l’art a dû prendre des cours du temps de sa jeunesse avec Fernand Legros, célèbre faussaire des années 70, car il te faudra subtilement analyser tous les détails et les moindres recoins.

Trop fastossh celui là!

Comme le sommelier, notre ami avait oublié ses lunettes. Pas assez de place ou choix d’une trop grande échelle sur le pantographe. Gasp! Diantre!

Si la tâche s’avère trop ardue, contacte le Saleya, ils se feront un plaisir de te venir en aide. Allez Bonne Chance!

« Saleya » à Shangaï, une moderne version du mécénat.

lundi 9 février2015

Quand on consulte le site de Thomas Thévenoud, le député qui a peur de l’administration, rien depuis juin 2014. Cet élu a perdu la mémoire. Faut-il y voir un signe des temps, et à travers, l’apparition de nouveaux syndromes que les instances médicales n’auraient pas détectés sur les radars? Cet homme a la phobie de la paperasse et des déclarations en tout genre. Et bien il n’est pas seul au monde.

Zoé à Shangaï

Une exposition délicieusement anonyme organisée par le « Saleya »

Dans un registre assez proche, notre belle et talentueuse Zoé, outre de l’admiration que nous avons de son art, est l’objet d’un culte secret d’adorateurs de tous horizons à travers le monde. Un de nos envoyés spécieux a découvert un extrémiste à Shangaï, le restaurant « Saleya », qui a poussé l’idolâtrie jusqu’à omettre non seulement de la prévenir de l’utilisation qu’il souhaitait faire de ses dessins, mais pour conserver plus de promiscuité avec les Å“uvres, ne pas mentionner le nom de l’auteur et tout ceci afin qu’elle ne soit pas importunée par des flagorneurs qui auraient désiré la contacter pour acheter une de ses illustrations.

De notre envoyé à Shangaï

Le Saleya, à Shangaï, un restaurant-galerie d’art qui s’ignore.

Que de sollicitude, vraiment! Grâce à lui, Zoé peut tranquillement continuer de bosser sans être dérangée par un afflux d’argent soudain qui risquerait de la perturber pour la réalisation de son grand-Å“uvre. On dit quoi? On dit merci Saleya!

Mimi, Fifi & Glouglou – Un bon coup de fourchette

mardi 3 février2015

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