Ugh, atteindre la Sagesse

Atteindre la Sagesse, cela m’était arrivé de nombreuses fois, je m’en souviens bien. C’est le casier entre Papesse et Mémé, avec les magnums au fond de la cave à droite.

Mais l’état permanent de zénithude grâcieuse, ça non.

Un petit côté soupe au lait qui me reste de mon état précédent d’épicier teigneux, la tentation trop grande et fréquente d’ouvrir la boite à baffes au moindre signe de contradiction, enfin ces signes précurseurs du vieux con qui déboulent m’ont amené à une prise de conscience.

Je m’en suis épanché auprès de ma fiancée qui m’a préconisé une rapide reprise en main, me conseillant le re-visionnage de « Little Big Man » d’Arthur Penn. C’est en méditant sous la pluie au sommet d’une colline que Dustin Hoffman, attendant la mort, découvre la voix qui mène à cet état que Toto connait de toute éternité, cette paix intérieure que rien, ni personne, ne saurait entamer, sauf peut-être l’extraction foireuse d’un bouchon.

Zoé Thouron, sans que nous ne lui expliquassions, sans un mot ni écrit, a synthétisé cet état en un dessin que j’ai tout de suite interprété comme un signe. Ah merci Zoé, si tu savais à quel point ce message me réconforte, je peux donc parvenir à la sérénité pleine et entière grâce et par le vin. Mais c’est pas possible d’être aussi branque, comment n’y ai-je pas pensé plus tôt ?

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