TĂŞtes de L’Art
vendredi 17 avril2009Le vigneron volant avait la tĂŞte dans les nuages. La journèe avait Ă©tĂ© longue et les occasions nombreuses. A la manière brusque et enjouĂ©e dont il trinquait j’avais compris qu’il y avait surchauffe. Dans le brouhaha de la trentaine de personnes discutant, chantant, buvant, il s’approcha de moi et me dit : « Tu sais votre livre, eh bien j’ai compris que c’Ă©tait vraiment de l’art.
C’est lorsque Ponpon me l’a dit que j’ai compris. Jusque lĂ je ne m’en rendais pas compte, c’Ă©tait juste un livre de photos. Mais la manière dont Ponpon m’en a parlĂ©, ça m’a Ă©clairĂ©, ça m’a paru Ă©vident, je l’ai vu diffĂ©remment. VoilĂ je voulais te le dire ! » Les louanges m’allèrent droit au foie. Un petite larme de bière me perla au coin de l’oeil. P….. si je m’attendais à ça. Et voilĂ qu’en plus le Ponpon y balance des compliments dans notre dos. On ne peut plus se fier Ă personne.