Archive pour la catégorie ‘Non glacé’

Ouacances

dimanche 2 août2009

p1000158Ayant bien pris soin de ralentir le rythme effréné qui était le notre depuis quelques temps, nous vous annonçons que GLOUGUEULE est en Ouacances pour tout le mois d’août, certains parmi nous l’étaient depuis les dernières. Il ne faut se déshabituer de rien. A la vôtre !

Je m’en doutais un peu.

mardi 14 avril2009

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Cela se confirme.

mardi 14 avril2009

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Ne tirez pas sur le Ponpon !

mercredi 8 avril2009

Ma première fois a été comme toutes les premières fois devraient être. Aucune douleur, que du plaisir. pontonnier-bernard-9Aprés le travail j’étais allé retrouver trois marins en permission. Olive nous avait réservé la table en bois, nous y serions plus à l’aise, l’équidistance entre sortie et toilettes y est idéale. Mes trois capitaines Haddock avaient déjà mis quelques bûches dans la cambuse. Le programme de la soirèe prévoyait de récupérer à la gare toute proche celui qu’affectueusement ils nommaient « Ponpon ». Ponpon je ne le connaissais pas, je savais seulement qu’il était avec François MOREL une des figures incontournables des bars à vins parisiens, tous premiers à s’intéresser et surtout à faire découvrir ces vins dans leurs établissements. Vers 10h Mimi s’est éclipsé pour capter le colis. L’homme était grand et mince, des yeux ronds et malicieux derrière les lunettes. L’accent, le ton, les expressions trahissaient ses attaches parisiennes. Visiblement la promiscuité qu’impose le bateau aux gens de mer les rend plus chaleureux dans leurs rapports quotidiens. Les « Salut ma Poule ! » faisaient écho aux  » meme-90-013Comment vont ces vieux phoques? » Connaissant l’amour des trois premiers pour le Domaine GRAMENON j’avais pratiqué une rapide descente de cave et soigneusement emballé dans ma chaussette rouge une jolie bouteille d’un trés beau millésime. Nous n’en étions encore qu’au début de soirée, les palais étaient quasiment vierges,  moment propice pour sortir le préservatif  du Cdt COUSTEAU. Aprés versage, reniflage et premier buvage, les avis fusèrent. Région,cépage, vigneron. Quelques éléments, mais pas l’essentiel. Petite pause entre deux gorgées et alors Monsieur Ponpon,qui ne l’avait pas ouverte  jusque là, d’annoncer tout net : » Mémé 90 ! »……. Resilence…. » celà ne peut être que çà! » De toute évidence les connexions étaient toujours bonnes. Je vérifiais malgré tout l’état de ma chaussette. Rien à redire, l’homme avait bu juste.

Bruno SCAVO, mon Bon Sauveur

samedi 21 mars2009

Bon Sauveur, c’était un institut psychiatrique à Caen. Je ne sais si c’est valorisant en tout cas c’est une des formules idéales pour définir mon ami Bruno SCAVO. scavo-chez-gourdon-882Bruno est sommelier dans un paradis fiscal proche de la frontière italienne, dont je tairai le nom afin de lui éviter des problèmes avec les autorités monégasques. Alors je sais, certains d’entre vous sont déjà en train de faire la fine bouche en disant :  » Oui, Eeuuuh! Alors lààààeeeuh! Si maintenant il nous aborde le thème des copains sommeliers pour en arriver à nous faire la promo des Bordeaux, on change de crèmerie ! ». Je vous répondrai, illico, que Bruno a la grande qualité de ne pas s’intéresser qu’aux sempiternels Bordeaux et Bourgogne, et qu’en plus il y a des vignerons bordelais qui ont compris depuis longtemps qu’une approche « nature » de la culture de la vigne ne pouvait pas être pire que ce qu’ils voyaient autour d’eux. caramel-et-labarde-8871Lundi et mardi derniers, lâchement abandonné par un restaurateur que je pensais être un ami, qui a préféré un compagnon de dégustation, plus jeune et plus chauve, je suis parti avec Bruno au Salon de la Remise à Nîmes, suivi des Toqués des Dentelles à Jonquières pour finir le lendemain à Avignon au Salon Découvertes en Vallée du Rhône pour goûter les Chateuneuf du Pape et les Cairanne. Déguster avec lui c’est apprendre, tout ce que je sens confusément, il l’exprime simplement. Toujours chaleureusement accueilli par les vignerons, il m’a permis d’accéder à des crachoirs que je n’osais même pas envisager.

Laurent CHARVIN et Bruno à l'ombre d'un pied de vigne

Il remplit ses carnets à spirales de notes trés détaillées avec les arômes perçus, le potentiel de garde, une note sur vingt, l’accord gastronomique que ce vin suggère, enfin tout comme moi sauf que je ne note pas, je mémorise.

Quand un vigneron me demande d’un signe de tête ce que je pense de telle cuvée à laquelle il semble trés attaché, plutôt que de le froisser en ne trouvant pas les mots qu’il attend je lance mon étrange regard d’épagneul abandonné un quinze août vers Bruno qui a la délicatesse d’embrayer sur son analyse personnelle et de m’y associer. Quand je vous disais que Bruno SCAVO est mon Bon Sauveur.

Au sujet de la petite délinquence parisienne.

mercredi 11 mars2009

Tranquillement attablés, nous avons été violemment pris à partie par cet énergumène qui s’est emparé de notre plateau de fruits de mer au cri de « Fuck the shrimp! ». Il semblerait que ce personnage, bien connu des services de police, soit un éminent représentant de ce mouvement alternatif prônant la bisexualité, qui a adopté la crevette rose pour emblème : « Pink Peace ».

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Les premiers secours nous ont été prodigués sous forme d’une bouteille de champagne La Closerie, cuvée Les Béguines de Jérôme PREVOST, une pure merveille 100% pineau meunier. Jérôme fait, malheureusement, partie de ces vignerons qui refusent tout net le magnum, le volume serait en inadéquation avec la nature même de son vin. Une autre version nous a été rapportée par une certaine S. A., habitant Cunault dans le 49, selon laquelle Jérôme détesterait porter les bouteilles à bout de bras. Nous avons eu beau souligner l’aspect peu charitable de son humour, elle fit fi de notre remarque. « De mon humour, seul l’arôme prévaut ». Diantre, quelle bougresse !

Alors LEFRED-THOURON, ce week-end ?

lundi 9 mars2009

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Yves GOT : du Baron Noir au Ballon d’Rouge.

mercredi 4 mars2009

Trente ans sans se revoir, me reconnaitra-t-il ? Nice 1978, nous étions déja jeunes et beaux. Yves dédicaçait le volume II du Baron Noir. Les aventures du majestueux volatile paraissaient dans le Matin de Paris, quotidien aujourd’hui disparu. Il tenait la partie dessin, celle du scénario revenant à René PETILLON. Cette bande dessinée ayant toujours fait partie de mon Panthéon, j’avais rendez-vous pour lui arracher un stripe ou une planche. Pu…unaise!!! six étages sans ascenseur, les retrouvailles s’annoncent mal. Pour survivre à une telle altitude l’homme a dû conserver des aptitudes physiques exceptionnelles. Vélo, marche, silhouette svelte, un peu le Michel TOLMER de l’étape, ce genre de personnage qui ingurgite de préférence surtout de tout, mais en grande quantité et ne prend pas un gramme. Le voyage est tellement long que j’ai le temps de l’imaginer, mais une fois vautré sur le palier du sixième c’est la vieille fan de BD frémissante qui frappe à l’huis de son logis. Je m’abstiens de lui infliger ma blague favorite et trés pointue, à n’utiliser qu’avec les personnes rencontrées pour la deuxième fois, aprés un grand laps de temps, qui consiste à entâmer la conversation par un joyeux : « Salut …, c’est encore moi ! ». Dommage, je l’aime bien. A peine le temps de reprendre mon souffle qu’Yves nous ouvre la porte. Simple et chaleureux la discussion démarre par un Montlouis pétillant de Damien DELECHENAUX. L’ami Michel Tolmer, conseiller image et liquide de GLOUGUEULE, discute technique picturale avec Yves pendant que je fouille dans le tas d’originaux à la recherche du stripe idéal. Celui sur lequel figureront le Baron Noir et un mouton, mais surtout qui pourra encore m’émouvoir dans quelques annèes par son graphisme et l’humour de ces trois cases. Aprés quelques centaines d’hésitations j’arrête mon choix, je crois avoir trouvé LE stripe qui illustre le mieux le Baron Noir. De toute manière il est trop tard, nous avons rendez-vous dans dix minutes au Baratin qui se trouve à une portée de fusil…………….

Dive Bouteille 2009 à D’Eauville.

samedi 28 février2009

Mimi, notre mannequin vedette, avait quitté son immense domaine varois afin de faire réviser son Unité Centrale à la capitale. Aprés s’être largement fait ventiler le processeur dans la plupart des bars à vins, il escomptait nous rejoindre à Deauville pour y présenter les dernières créations Glougueulesques. On ne sait exactement ce qu’il advint. Aux dernières nouvelles, il promenait son ordinateur au bout d’une laisse à la terrasse du Café de la Nouvelle Mairie en la compagnie fort peu recommandable de deux escogriffes, l’un grand et mince répondant au nom de Ponpon, l’autre de moindre taille se faisant appeler Mozart. Pour pallier son absence nous dûmes dans l’urgence faire appel à l’agence locale de mannequinat « Les Beaux Vins Normands ». Karl LAGERFELD, qui était en villégiature, nous fut d’une aide déterminante, présidant le comité il nous permit de gagner un temps précieux en repérant dés la présélection ceux qui allaient devenir le temps de ce salon nos Inés de la Fressange à nous, à savoir FRED et GREG. Karl, toujours aussi sympa, mit à notre disposition son camping-car pour que nos mannequins puissent se changer et bénéficier du plus grand confort. La plage de Deauville au soleil couchant et c’était Jean-Louis TRINTIGNANT et Anouk AIME, je me sentais LELOUCH. Cela faisait bientôt exactement 42ans 9mois et 25jours que le film était sorti. Quelle coïncidence!  Karl, toujours aussi caustique, fit remarquer que notre Anouk AIME avait de gros pieds et les dents légérement teintées par la syrah. Parfois le Teuton escagasse et boude sa joie. En professionnels que nous sommes la prise fut bouclée en 10mn, heureusement car déjà les midinettes énamourées rappliquaient désirant absolument toucher ces corps de rêve trop souvent promis mais si souvent inaccessibles. La Dive Bouteille 2009 s’achevait sur cet événement exceptionnel.

Kopin ! est né.

Aaaaaaargggggggghhhhh !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

vendredi 30 janvier2009

Je voulais vous conter par le menu cette belle journèe en Lorraine. Vous décrire les plats, les effluves de truffe, la chair tendre et juteuse des châpons, la suavité de cette Mémé 2003 de Michèle AUBERY en magnum avec, peut-être, un léger résiduel, cet autre magnum d’Ultime 2006 d’Yvon METRAS, que j’aurais ouvert bien à l’avance, car j’aurais pensé qu’il était un peu tôt pour l’ouvrir mais que le propriétaire des lieux voulant nous faire plaisir aurait insisté pour qu’on lui « casse la gueule » quand même. Ce Chambolle-Musigny 2004 de GROFFIER, ces Comtes LAFONT 1990 et des vins que l’on a moins l’habitude de boire : Vieilles Vignes 1999 de Langlois-Chateau à Saumur, un champagne de Benoit LAHAYE que je n’aurais pas connu du tout. On serait revenu aux fondamentaux de notre jeu avec La Closerie de Jérome PREVOST. Je me serais tapé la tête de contentement à la vue du Vin d’Autan 2005 de l’Ami PLAGEOLES. Je me serais gavé de cette magnifique tarte aux pommes dorée à point, à la pâte croustillante, là un autre ami aurait dit : « C’est le moment d’ouvrir les Rouannières (de Claude PAPIN du Chateau Pierre-Bise), çà devrait l’faire » . Alors pour me la péter un peu, mais juste un peu, j’aurais dit sur un ton de fin connaisseur « Ah P…!  les Rouannières quand tu leur mets une bonne dizaine d’annèes, c’est trop bon. Les 95 et 97 c’est à tomber à la renverse! ». Déjà légérement rôtis mes camarades n’auraient même rien dit. Repus les bienheureux nous aurions déplacé doucement nos petites miches jusque dans les profonds fauteuils et canapés pour dégoupiller Cohiba et Roméo et Juliette, accompagnés de JM, rhum martiniquais de la famille CRASSOUS DE MEDEUIL. Anne, la maitresse de maison, à qui j’aurais demandé fort poliment s’il était possible d’avoir un café avant d’attaquer la séance calumet, m’aurait indiqué le plus court chemin pour aller en Grèce. Le temps d’apprécier ces oeuvres d’art éphémères nous aurions devisé tels de grands philosophes pratiquant un humour fin,subtil et décalé. Nous aurions évoqué la mémoire du marseillais Joseph PUJOL, le grandissime pétomane et celle de Jean-Claude REMOLEUX qui a permis notre rencontre. Sans y prendre garde l’heure de se remettre à table serait arrivée. Tous d’accord pour passer cette soirèe ensemble nous aurions opté pour une cuisine simple : Soupe de potirons aux truffes et oeufs brouillés aux…..aux quoi? .. oui, aux truffes. Puis nous nous serions séparés vers minuit, un peu pâteux, mais tellement contents de cette splendide journèe. J’aurais pu effectivement vous raconter tout ça, mais je ne le ferai pas car tout ceci s’est passé à Nancy, et dans son infinie sagesse Le Grand Ordonnateur de l’Univers a mis Nancy loin de Nice. Mais çà aurait pu et j’aurais vraiment bien aimé.   AAAAaaaaaagggggggghhhhhhhhhhhh!!!!!!!!!!!!!