Aux aurôres dans la savane est venu le temps des grands prédateurs. Aprés une nuit à sillonner son territoire afin de repousser les incursions de plus jeunes à la crinière plus dense, ce vieux mâle aux poils gris et parsemés profite de ce court répit pour se substanter, ses heures sont comptées et s’il lui reste une dernière femelle toujours fidèle, il y a bien longtemps que toutes les autres qui constituaient son immense harem, du temps de sa splendeur, ont déserté. Toutefois il ne faudrait pas le sous-estimer; ne pas se fier à son côté empâté, les rondeurs masquent une grande vivacité et son désir intact de puissance et gloire, son appétit reste insatiable. Cette motte de beurre, ce bol de confiture et cette baguette de pain vont l’apprendre à leurs dépens. Vous allez découvrir en trois clichés toute la beauté, certes cruelle, mais tellement émouvante de ce grand félin qu’est le Ferrandezus Gigantus Magnus.
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