A propos de Glougueule

Les flacons les avaient rapprochés.
Un livre avait scellé leur amitié.*

Le trio revient par vos tuyaux…

Michel Tolmer
Philippe Quesnot
Sylvie Augereau
Abreuvent Glougueule, le site des hommes de glou.
Du sang (des anthocyanes), du sexe (mais pas trop), du Rock’n Rhône (mais pas que)

Le poids des mots (de Quesnot, d’Augereau mais aussi du vignoble en écho)
Le choc des photos (encore de Quesnot)
La claque des dessins de Toto…

Mais aussi : un commerce licite de plein de produits dérivés du pif, des conseils de dégustation (boire mieux pour boire plus), des flims, pas de sport, pas de politique, pas de vaisselle….

* Vin d’Yeux, livre incompris à l’insuccès immérité ?????

Philippe Quesnot
Philippe Quesnot se dit épicier à Grasse. Dans sa supérette Spar, il deal des bouteilles de vins natures aux retraités venus prendre le soleil de Méditerranée. Mais la blouse tombée, il sévit : Quesnot photographie ses vignerons préférés affublés de lunettes de Picsou. Un jour, il s’est mis à les disséquer : au scalpel, il les aplatit ou les étire à la Giacometti. Un éditeur a crié au génie et les portraits ont été reliés. Dans Vin d’Yeux, Quesnot fige une belle communauté de bus et de buveurs, militants joyeusement pour le vin vivant. Un monde auquel il fait chanter : « chassez le naturel, il revient au goulot. »
Vins d’Yeux, Editions Ellébore (27 €)

Michel Tolmer
Michel Tolmer met le vin en image. Il est derrière les étiquettes d’Anselme Selosse en Champagne, de Catherine et Pierre Breton de Bourgueil, de Jo Landron du Muscadet… et toujours il pique dans le vif du vigneron et gratouille l’esprit du vin. Ses personnages s’enivrent avec élégance et gardent le vin gai. Il l’a aussi. De ses réunions « Tu peux r’boire » avec Monsieur Quesnot (ci-dessus) sortent des lignes vestimentaires estampillées « Ivre au chai », « Juste bois-le»… et bientôt un site internet : « glougueule, pour les hommes qui ont du glou. »

Sylvie Augereau
Sylvie Augereau est une journaliste pleine d’humour. Elle traque, elle scrute, elle débusque, elle note à bout portant. Et toujours elle finit en introduction, au coeur des hommes qui font le vin. Elle publie les “humeurs” vigneronnes dans des revues « Terre de vins », « La Revue du Vin de France », « Cuisine et vins de France », « Omnivore ». On lui doit la co-création d’une manifestation devenue référence : “la Dive bouteille” -salon de dégustation débordant, tout azimut, qui fait sortir de cave de futurs grands vignerons-.
Elle a compilé l’an dernier quelques années de vadrouilles en un Carnet de Vigne (les 200 vins 100% raisin, éditions de l’Epure) qui a connu un très bel accueil