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Pierre Overnoy, héritier d’un empire.

mercredi 13 mars2013

Un récent documentaire mettait à jour la nébuleuse Coca-Cola, tout y passait et le résultat final était édifiant avec le constat amer d’un Mexique plus gros consommateur au monde où l’abominable mixture est moins coûteuse que l’eau. Mais ce que ne dit pas l’investigatrice, c’est que la pierre angulaire de ce système se trouve à Pupillin, dans notre beau Jura français.

Et si tout le petit monde du vin naturel connait Pierre Overnoy et Emmanuel Houillon, son inséparable comparse, personne ne sait que nous avons là les futurs héritiers de cet empire colossal. Une enquête sérieuse telle que « Glougueule » sait les mener, courte et minutieuse, nous permet d’affirmer aujourd’hui avec preuves à l’appui que Pierre Overnoy est le petit-fils de J.S.Pemberton, fondateur de la firme de Knoxville.

Première preuve irréfutable : les initiales du grand-père J.S. Elles nous ont tout de suite indiqué la direction à donner à nos recherches.  J. pour Jaune (John) et S. pour Savagnin. Hé oui! J.S. était d’origine française, parti faire fortune outre-atlantique, et s’il avait troqué Overnoy pour Pemberton, il avait gardé ces deux initiales qui le rattachaient secrètement à son village.

La suite fut nettement moins aisée, les traces disparaissant à mesure que l’étau se resserrait autour de lui. Nous savions son occulte et immense influence au sein du conseil d’administration en grande partie due à son sens audacieux du marketing qui l’avait vu habiller le Père Noël en rouge, designer la bouteille, installer les premiers distributeurs automatiques. Mais rien où il n’ait laissé officiellement son empreinte.

Et puis le hasard nous a souri. Un soir sur les hauteurs de St Cloud, invités chez un couple d’amis, amateurs de vin et grands collectionneurs d’art, nous sommes tombés en arrêt sur une toile de Roy Lichtenstein qu’ils venaient d’acquérir dans une vente à New York. La réinterprétation à la trame d’une photo publicitaire de Wahrol, méchamment surnommé « La Petite », nous apportait l’irréfutable preuve de l’implication de Pierre Overnoy dans la pyramide Coca-Cola. Décryptée, détramée, l’œuvre, comme une épreuve photographique dans son bain révélateur, nous livra son secret que nous vous laissons découvrir.