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Architecture Du rable

philippe 11 mai 2015 2 comments

Jacques Chirac l’avait bien dit :”Le bar est en feu et nous restons accoudés au comptoir”. La planète fonce vers le néant et nous regardons dans le rétroviseur. Une des solutions passe par une approche collective, un ralentissement de la consommation et une gestion raisonnée des ressources naturelles. Consommation maitrisée et recyclage contre obsolescence programmée. Mais que n’avons nous auparavant regardé la nature et appliqué ses principes?

Au hasard, prenons la gente vigneronne et étudions bien nos sujets. Que remarquons-nous chez la plupart de nos spécimens?… Alors!?… Allez faites-un effort!… Quel est ce trait commun qui aurait fait d’eux dans la première moitié du siècle dernier des hommes respectés, admirés, pour tout dire enviés au fort potentiel de séduction?… Eh bien oui! Leur silhouette! Elle était toute en rondeur. Ils avaient déjà intégré les grands principes de l’aérodynamisme, nulle prise au vent, compris que leur corps se devait d’être parfaitement isolé. Jour après jour, ils se composaient une confortable isolation qui se devait d’être équitablement répartie afin d’éviter le redoutable pont thermique, qui peut réduire tout effort à néant si l’on n’y prend garde.

Et qu’ont fait les architectes contemporains en développant les Bâtiments Basse Consommation, sinon appliquer à nos habitations les principes que nos amis mettent en pratique au quotidien depuis des générations? Les vignerons font avancer la science et notre monde ingrat l’ignore. Mais en moi, tout au fond, subsiste un doute qui me turlupine et m’habite : “Où est la faille?” Car s’ils possèdent bien l’ensemble des éléments indispensables, et la-dessus aucun doute, pourquoi consomment-ils tant?

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philippe

https://www.glougueule.fr
Afin d'accéder à l'aristocratie épicière, Philippe QUESNOT, alias PQ, suivra des études de grouillot en architecture et béton armé durant environ une quatorzaine d'années entre Paris, Evreux et Nice. Se sentant mûr pour se lancer dans la carrière qu'il a toujours voulu embrasser, il décide de créer, en partenariat avec un de ses anciens collègues, un complexe épicier qui tiendra à la fois du bazar, du foutoir et surtout dans 70m². Ce n'est que sur le tard, après sa rencontre avec Sylvie AUGEREAU et Michel TOLMER qu'il participera à cette magnifique aventure qu'est GLOUGUEULE. Dans un premier temps pressenti pour le Nobel de la Paix, il lui sera préféré qui vous savez. Le consortium tentaculaire de l'industrie du rire ne lui a toujours pas pardonné sa liberté de ton, souvent sarcastique et surtout la subtile alchimie de son humour si fin et léger qu'il sait si facilement mettre en œuvre pour notre plus grand bonheur.

2 comments

  1. Loustic

    Qui consomme ?
    Les vignerons ou les archivignerons ?

  2. François

    N’est ce pas excessif cette recherche de la parfaite aérodynamique qui pousse ce jeune vigneron à se raser le crâne ? On dirait un peu un Skin non ?
    Grégoire tu dors, ton Moulin ton Moulin bat trop vite…

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