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La raie pudique est en danger.

lundi 13 octobre2014

La raie est un poisson cartilagineux, solitaire, sensible et discret, confirmant ainsi l’adage qui veut que l’on ait plein de raies au fond du sable. Plus de vingt espèces occupent notre littoral et si l’on connait de nom la pastenague réputée pour son dard; la brunette, la bouclée, l’étoilée, la marbrée, la fleurie, la circulaire, la radiée nous sont parfaitement inconnues. En 2010 au cours de notre voyage d’études en Corse (voir La Croisière se murge), nous avons approché un spécimen hors norme qui avoisinait le quintal. C’est à bord du bateau d’Antoine-Marie Aréna sur la plage du Lodo que, dans le cadre de notre mission scientifique et malgré les efforts que nécessiterait une telle entreprise, nous nous étions décidés à la lui hisser à l’arrêt, car impossible dès lors que le bateau était en mouvement.

La puce que nous lui avions greffée a émis pour la première fois cet été. Ci-dessous la photo prise par notre correspondant varois sur l’île de Porquerolles qui l’a surprise avec un magnum de Pinot Noir 2009 de J.F. Ganevat et un sérieux coup dans l’aile, arrosant la victoire de la Belgique en très joyeuse compagnie. Solitaire la raie, alors qu’on la retrouve si facilement en compagnie d’énergumènes de tous poils ? J’en doute.

Rare espèce de raie pocheteau gris. Vous remarquerez la marque agrafée afin de pouvoir la suivre et l'identifier lors de ses migrations.

Rare espèce de raie, dite « pocheteau gris ». Vous remarquerez l’émetteur implanté dans le short, destiné à la suivre lors de ses migrations.

https://www.glougueule.fr/2010/08/ca-pagaie-dans-lepilogue/

Attention dans une mauvaise posture, se mettre violemment la raie au mur, c’est battre Popaul.

 

 

Glougueule, roi de la pub furtive

vendredi 7 juin2013

A l’heure où le dernier des crétins fait la une de la presse picole, où une inculte absolue fait le tour des plateaux télé après avoir fait le « beuze » dans une émission pour sous-développés mentaux, tapisser le central de Roland Garros, peinturlurer la pelouse du Stade de France, tatouer le front de Pujadas, tout ça nous aurions pu faire. Mais demander aux frères Antoine-Marie et Jean-Baptiste Arena de nous la glisser discrète dans l’épisode 3 de « La Corse, beauté sauvage* » à la 42ème minute entre les secondes 14 et 16, ça, cela a de la gueule, c’est autre chose.

Pendant plusieurs minutes ils nous parlent, face caméra, de la vigne et de leur passion commune pour leur terroir de Patrimonio, on y voit Jean-Baptiste conduire le tracteur, Jean-Baptiste jeter une feuille dans la benne avec les raisins, Jean-Baptiste chanter avec ses amis, mais rien, nada, pas la moindre présence publicitaire. Pourtant c’eût été facile de leur faire arborer notre logo. A tout ceci nous avons préféré Jean-Baptiste avec un Ticheurte Glougueule noir à quatre pattes entre deux pieds de vigne, image fugace, subliminale, légère, à la limite de l’anonyme, de la pub pour happy fews. Seuls ceux qui nous connaissent nous auront reconnus.Campagne Glougueule 2013 « Glougueule, une autre façon de communiquer »

* de Jean Froment, visible sur Arte+7

Mais que fait la Police ?

jeudi 30 juin2011

Décidément les rues de Nice ne sont plus sûres du tout, le maire a beau prôner le tout sécuritaire en installant des caméras partout, le compte n’y est pas. Jacfé et moi nous sommes encore faits enlever samedi dernier et ce, incroyable, par les mêmes malades.

Dans un premier temps nous avons bien essayé de leur expliquer : « Mais messieurs, vous nous avez déjà enlevés la semaine dernière. Nous avons très bien compris. Y’a pas que les vins « nature » qui soient bons. Les grands Bordeaux quand ils ont atteint leur apogée après de longues années de vieillissement sont vraiment excellents…. Oui tout à fait… Il en est de même pour les Bourgognes… Aucun problème! » Essayant de prendre l’accent corse, le petit Marseillais nous dit : « Je crois que vous n’avez pas bien compris! Vos vins, même pas vous prononcez le nom devant moi. Ils n’existent pas. Ça vous ne l’avez toujours pas assimilé. Alors on va refaire une petite séance de rattrapage….Antoine, envoie! »

Un type tout en noir au léger embonpoint, avec une cagoule brodée « Patrimonio » et dessous  « Offert par l’Office de Tourisme » nous présente les bouteilles.

Pfffuittttt ! Jamais nous ne pourrons boire tout ça. Et là cette fois je les sens énervés, pas question de discuter. Ils ont décider d’enfoncer le clou. Chateau Giscours 1989, Trottevieille 1961, Ducru-Beaucaillou 1984, Branaire 1995. « Et pour finir nous vous avons mis de côté un petit Chateau d’Yquem 1999! »

Deux heures plus tard, le 4×4 noir aux vitres aussi fumées que nous, nous déposait devant la gare de Nice. La vitre s’abaissa et le marseillais nous regardant goguenard nous dit : « Hé les gauchos, prochain enlèvement samedi, même endroit, même heure, j’ai comme l’impression que vous n’allez pas tarder à y prendre goût. Bientôt vous me supplierez pour y revenir, nous on a tout notre temps, on a l’argent! »

Kéno et son Jack pote auront-ils la volonté nécessaire pour résister à la tentation de boire des coups même s’il y a du soufre? Leur seule passion n’est-elle pas de picoler plutôt que de déguster ?

Vous aurez les réponses à ces questions dans le prochain épisode de notre saga de l’été qui s’intitule : La Saga de l’été