A l’heure où le dernier des crétins fait la une de la presse picole, où une inculte absolue fait le tour des plateaux télé après avoir fait le “beuze” dans une émission pour sous-développés mentaux, tapisser le central de Roland Garros, peinturlurer la pelouse du Stade de France, tatouer le front de Pujadas, tout ça nous aurions pu faire. Mais demander aux frères Antoine-Marie et Jean-Baptiste Arena de nous la glisser discrète dans l’épisode 3 de “La Corse, beauté sauvage*” à la 42ème minute entre les secondes 14 et 16, ça, cela a de la gueule, c’est autre chose.
Pendant plusieurs minutes ils nous parlent, face caméra, de la vigne et de leur passion commune pour leur terroir de Patrimonio, on y voit Jean-Baptiste conduire le tracteur, Jean-Baptiste jeter une feuille dans la benne avec les raisins, Jean-Baptiste chanter avec ses amis, mais rien, nada, pas la moindre présence publicitaire. Pourtant c’eût été facile de leur faire arborer notre logo. A tout ceci nous avons préféré Jean-Baptiste avec un Ticheurte Glougueule noir à quatre pattes entre deux pieds de vigne, image fugace, subliminale, légère, à la limite de l’anonyme, de la pub pour happy fews. Seuls ceux qui nous connaissent nous auront reconnus. “Glougueule, une autre façon de communiquer”
* de Jean Froment, visible sur Arte+7
philippe
https://www.glougueule.fr
Afin d'accéder à l'aristocratie épicière, Philippe QUESNOT, alias PQ, suivra des études de grouillot en architecture et béton armé durant environ une quatorzaine d'années entre Paris, Evreux et Nice. Se sentant mûr pour se lancer dans la carrière qu'il a toujours voulu embrasser, il décide de créer, en partenariat avec un de ses anciens collègues, un complexe épicier qui tiendra à la fois du bazar, du foutoir et surtout dans 70m². Ce n'est que sur le tard, après sa rencontre avec Sylvie AUGEREAU et Michel TOLMER qu'il participera à cette magnifique aventure qu'est GLOUGUEULE. Dans un premier temps pressenti pour le Nobel de la Paix, il lui sera préféré qui vous savez. Le consortium tentaculaire de l'industrie du rire ne lui a toujours pas pardonné sa liberté de ton, souvent sarcastique et surtout la subtile alchimie de son humour si fin et léger qu'il sait si facilement mettre en œuvre pour notre plus grand bonheur.
Nathalie Faure Soufflet
“Je boirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin.” Jean Gabin, rien à rajouter!
Eric Jacquy
Et les lunettes alors ? Elles sont où les lunettes ?