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Yves GOT : du Baron Noir au Ballon d’Rouge.

philippe 4 mars 2009 0 comments

Trente ans sans se revoir, me reconnaitra-t-il ? Nice 1978, nous étions déja jeunes et beaux. Yves dédicaçait le volume II du Baron Noir. Les aventures du majestueux volatile paraissaient dans le Matin de Paris, quotidien aujourd’hui disparu. Il tenait la partie dessin, celle du scénario revenant à René PETILLON. Cette bande dessinée ayant toujours fait partie de mon Panthéon, j’avais rendez-vous pour lui arracher un stripe ou une planche. Pu…unaise!!! six étages sans ascenseur, les retrouvailles s’annoncent mal. Pour survivre à une telle altitude l’homme a dû conserver des aptitudes physiques exceptionnelles. Vélo, marche, silhouette svelte, un peu le Michel TOLMER de l’étape, ce genre de personnage qui ingurgite de préférence surtout de tout, mais en grande quantité et ne prend pas un gramme. Le voyage est tellement long que j’ai le temps de l’imaginer, mais une fois vautré sur le palier du sixième c’est la vieille fan de BD frémissante qui frappe à l’huis de son logis. Je m’abstiens de lui infliger ma blague favorite et trés pointue, à n’utiliser qu’avec les personnes rencontrées pour la deuxième fois, aprés un grand laps de temps, qui consiste à entâmer la conversation par un joyeux : “Salut …, c’est encore moi !”. Dommage, je l’aime bien. A peine le temps de reprendre mon souffle qu’Yves nous ouvre la porte. Simple et chaleureux la discussion démarre par un Montlouis pétillant de Damien DELECHENAUX. L’ami Michel Tolmer, conseiller image et liquide de GLOUGUEULE, discute technique picturale avec Yves pendant que je fouille dans le tas d’originaux à la recherche du stripe idéal. Celui sur lequel figureront le Baron Noir et un mouton, mais surtout qui pourra encore m’émouvoir dans quelques annèes par son graphisme et l’humour de ces trois cases. Aprés quelques centaines d’hésitations j’arrête mon choix, je crois avoir trouvé LE stripe qui illustre le mieux le Baron Noir. De toute manière il est trop tard, nous avons rendez-vous dans dix minutes au Baratin qui se trouve à une portée de fusil…………….

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philippe

https://www.glougueule.fr
Afin d'accéder à l'aristocratie épicière, Philippe QUESNOT, alias PQ, suivra des études de grouillot en architecture et béton armé durant environ une quatorzaine d'années entre Paris, Evreux et Nice. Se sentant mûr pour se lancer dans la carrière qu'il a toujours voulu embrasser, il décide de créer, en partenariat avec un de ses anciens collègues, un complexe épicier qui tiendra à la fois du bazar, du foutoir et surtout dans 70m². Ce n'est que sur le tard, après sa rencontre avec Sylvie AUGEREAU et Michel TOLMER qu'il participera à cette magnifique aventure qu'est GLOUGUEULE. Dans un premier temps pressenti pour le Nobel de la Paix, il lui sera préféré qui vous savez. Le consortium tentaculaire de l'industrie du rire ne lui a toujours pas pardonné sa liberté de ton, souvent sarcastique et surtout la subtile alchimie de son humour si fin et léger qu'il sait si facilement mettre en œuvre pour notre plus grand bonheur.

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