Nos innombrables lecteurs le savent, GLOUGUEULE a toujours respecté une déontologie rigoureuse, un code moral janséniste, voire mormon (obédience vieilles vignes). Inutile de le rappeler, notre code éthylique parle pour nous, chez nous, seule la reconnaissance par le travail importe; pas de passe, encore moins de droite. C’est pourquoi je peux, sans qu’aucune honte vienne ceindre mon front d’airain, vous recommander l’exceptionnelle exposition TOLMER qui se tiendra à compter du vendredi 26 novembre à 18h à Paris sur les murs du Bistrot Paul Bert.
Comment vous parler de Michel TOLMER sans bousculer ce petit corps qui renferme tant de modestie? Son immense carrière a débuté au siècle dernier et ce nom brille au firmament de la peintitude française en ce XXIème naissant : TOLMER dont le nom n’est autre que la contraction de : éTOiLe de MER, ses yeux le poussant naturellement à regarder ses pieds plutôt que la voie lactée. Sa dernière tentative d’admirer les astres au petit matin d’un troisième vendredi de novembre l’ayant conduit tout droit aux urgences.
Mais TOLMER, c’est aussi l’anagramme de MERLOT, d’où son attirance irrésistible pour le bordeaux, et surtout de MORTEL. Moi, humble esclave, je remercie les Dieux de l’avoir doté d’une santé de fer, car je sens qu’il me faudra le moment venu l’accompagner dans l’eau de là si je veux ne pas lui avoir consacré mon existence en vin.
Et comme nous le déclare Vanessa, 15 ans, du collège Florent Pagny à Vittefet-sur-Legase : “Les peintures de Michel, c’est juste mortel!”
Fred La Quincave
L’auto portrait de l’invitation est magnifique. Pourvu qu’il n’y est pas de vent pendant l’expo, nous serions dans l’obligation d’attacher notre frêle etoile de mer à un magnum. Bises. F
Sam
Aio Toto,
possible de la voir en live cette expo pour ceux ki peuvent pas venir?
la bise