Comment conserver vos cigares ? Le Professeur Bernard P. répond en exclusivité pour Glougueule.
Depuis qu’à la déjà longue liste de mes indélicats penchants, certains de mes « amis » ont ajouté la combustion lente de feuilles de tabac amassées de façon ordonnée et cylindrique, je recherche tout enseignement susceptible d’améliorer mes faibles connaissances en ce domaine. J’ai ainsi récemment bénéficié des savants conseils de Monsieur Bernard P., rencontré en son domaine ligérien de Montsoreau. Je tombais à point nommé, le Professeur venait de tester une nouvelle méthode de réhydratation sur un magnifique sujet : double corona « Hoyo de Monterrey » issu des meilleurs terroirs cubains. Celui-ci avait passé tout un après-midi à se prélasser sur le tableau de bord de sa rutilante automobile. Autant un chien ou un enfant le supporteraient, autant notre délicat cigare n’avait-il pas du tout apprécié le traitement qui lui avait été réservé. Aux grumeaux, les grands remèdes. Monsieur Bernard eut l’idée de le ranimer en le plongeant quelque temps dans la douce moiteur d’une de ses caves troglodytes. Il en est de la cuisson des dorades coryphènes* comme du temps indispensable pour ramener un cigare à la vie, tout est question de subtile durée. Monsieur Bernard P. et notre Mimi ne sont pas amis de longue date pour rien et ont dû fréquenter les mêmes établissements. Là aussi la mesure était dépassée et ne restait comme dernière et fatale issue qu’un digne enterrement.
« Odieux de M’enterrer » est son épitaphe.
*voir cet article sponsorisé par Biafine, datant de décembre 2011.
Afin d'accéder à l'aristocratie épicière, Philippe QUESNOT, alias PQ, suivra des études de grouillot en architecture et béton armé durant environ une quatorzaine d'années entre Paris, Evreux et Nice. Se sentant mûr pour se lancer dans la carrière qu'il a toujours voulu embrasser, il décide de créer, en partenariat avec un de ses anciens collègues, un complexe épicier qui tiendra à la fois du bazar, du foutoir et surtout dans 70m². Ce n'est que sur le tard, après sa rencontre avec Sylvie AUGEREAU et Michel TOLMER qu'il participera à cette magnifique aventure qu'est GLOUGUEULE. Dans un premier temps pressenti pour le Nobel de la Paix, il lui sera préféré qui vous savez. Le consortium tentaculaire de l'industrie du rire ne lui a toujours pas pardonné sa liberté de ton, souvent sarcastique et surtout la subtile alchimie de son humour si fin et léger qu'il sait si facilement mettre en œuvre pour notre plus grand bonheur.
Pet bret
C bien dommage d offrir des cigares a ses potes
De la confiture a des cochons
Renarde
Va te laver les ongles…..
Marula
La question est : à qui appartient cet ongle de mécano? Mimi ou Ponpon?