Archive pour décembre 2008

Bonne Fin d’Annèe 2008 !!!

mercredi 31 décembre2008

Pour 2008, toute l’équipe de GLOUGUEULE vous souhaite de passer vos derniers instants dans la joie, l’allégresse ou qui que vous souhaitiez. 

Sylvie AUGEREAU, Michel TOLMER et moi-même-je, tenons à nous remercier pour tout le travail accompli pendant ces derniers mois de 2008. 

Certains devant se congratuler plus que d’autre. Si vous voyez qu’est-ce que je veux dire? Enfin, j’me comprends!

Bonne Annèe 2009, qu’elle vous apporte toutes les cuvèes que vous souhaitez, de belles dégustations bien accompagné, de jolis magnums à mettre au fond de vos caves, de solides casse-croûtes, de divines siestes réparatrices, de chaleureuses retrouvailles avec de belles bouteilles endormies.

Et toutes ces sortes de choses.

Paul FANTI à Vezzani.

mardi 30 décembre2008

Quand, dans la case région, vous choisissez Corse pour origine de votre fiancée vous ne pouvez soupçonner à quoi, tacitement, celà vous engage. D’entrèe j’avais eu bon quand, à la question : « tu as combien de frères ? », elle m’avait répondu : « aucun, j’ai deux soeurs! »

 

 La question subsidiaire oubliée était : « Et tu as une grande famille ? » Parce que là, je me suis planté. L’énumération des prénoms de ses oncles et tantes me permet de tester mon degré d’Alzheimer.

 

 

 Enfin tout ça pour vous dire qu’à Vezzani, lieu de naissance de ma promise, vit la tante Zézé. 82 ans, des yeux vifs, un caractère que l’on sent bien trempé. Nous lui rendions la traditionnelle visite quand elle nous apprend, qu’à la sortie du village, à côté du cimetière direction Vivario, s’est installé un nouveau charcutier.

 

 J’embarque beau-papa en guise de sésame et cinq minutes plus tard nous voilà rendus cent mètres plus haut en plein brouillard chez Paul FANTI. Pour quelqu’un au régime strict comme le mien, l’entrèe dans la pièce de séchage avait un air de Noël avec toutes ces guirlandes de saucissons, jambons, figatelli, tripas, lonzu, coppa et boudins. Beau-papa n’a pas mégoté il m’a offert un collier de figatelli, une paire de boutons de manchettes en saucissons et une gourmette en boudin. Merci François!

Le soir même nous avons testé la qualité des bijoux, accompagnés d’une cuvée particulière de l’ami Antoine ARENA en 1998 qui semblerait être un assemblage Grotte di Sole et Carco. Me gourre-je ? En tout cas aprés le petit dégazage traditionnel, moi ça me va, nous avons trouvé à la fois du fruit et de la puissance.                P…unaise! C’était bien bon.                                                                                                                           Comme le dit si bien Pierre Mozart, de Restigné : Nous ne faisons vraiment pas des métiers faciles.

Paul FANTI

20242 – Vezzani

Tél : 06 26 26 34 67

Expédition possible

Le prix à payer.

lundi 29 décembre2008

Je me demande s’il ne serait pas grandement temps que je me mette à croire en Dieu ou un autre de ses concurrents.

 

Car je viens de recevoir quelques avertissements qui devraient, normalement, me remettre sur le droit chemin, qui avait tendance jusqu’ici à dévier ostensiblement vers tout débit de boissons. J’ai même cru un moment détenir des talents de sourcier.

Toujours est-il que mon séjour corse est allé de mal en pis. Seul le premier jour fut ensoleillé. Se sont succédés pluie, vent, tempête et neige. La veille du retour devait se passer à réviser mes aperçus gustatifs en matière de vermentino et nielluciù chez Marie et Antoine ARENA. Que nenni!

Retour vendredi, même pas 13, départ maison 5h45 pour Bastia 7h15.

8h00 : Annonce d’un léger retard de 3h pour le départ. Bien!

14h00 : Annonce d’une avarie qui nous oblige à débarquer à Savone à 16h00. D’accord!

16h30 : Je trouve le début des 150 kms d’autoroute qui devraient nous ramener à la maison. Ca vient!

18h00 : Nice, le Père Noël nous prend en photo à 105 km/h au lieu de 90. Je regarde tendrement ma fiancée dont le permis de conduire est plein de ses 12 points.

18h15 : Maison. Par chance nous avions opté pour le tout électrique et renoncé au gaz. Dommage ça m’aurait tenté.

Trop rapyde

lundi 29 décembre2008

C’est par cet orifice que se sont écoulés 75 cl de côte du Py 2005

de Monsieur Foillard, hélas, pauvre pomme que je suis,

c’était la dernière bouteille d’une caisse de 6

et celle-là commençait à goûter divinement: harmonie totale.

Alors, je lance un appel:

arrêtez de vous jeter comme des sauvages sur ces splendides flacons,

laissez-leur une chance d’atteindre leur apogée. Un peu de retenue, quoi!

Oui, je sais que c’est dur…

Glou-glou, Bling-bling

mercredi 24 décembre2008

En cette période de fêtes,

quelques révélations croustillantes ne sont pas de trop:

ainsi, celui qui se fait passer pour un sympathique épicier

en blouse grise, tiens, fume! En fait, dès que son cash-flow atteint

un niveau satisafaisant, Monsieur rejoint ses amis de la Jet-set:

ici, c’est la presse-picole qui l’a épinglé devant Brégançon,

la masure de qui vous savez. Et quand récemment, il vous annonce

un petit déplacement en Corse, qui croyez-vous qui l’accueille?

Christian Clavier, bien sûr, dans sa villa de Sperone!

Ah, il est malin, le bougre!

Le Père Noël est une ordure, mais nous, non.

mardi 23 décembre2008

Mesdames et Messieurs, Glougueule voue depuis toujours

un véritable culte à l’amitié, même si cette vertu n’est pas facile-facile

à pratiquer au quotidien avec certaines personnes qui…bref,

en avant-première mondiale, et sous vos yeux rougis

par l’abassourdissement et le grenache,

voici la prochaine création ticheurte de Glougueule.

Tout simplement.

Kopin!

Y’a pas que Petit Papa Noël dans les chants traditionnels

mardi 23 décembre2008

…qu’il fait bon, fait bon, fait bon

Retraite en Corse.

dimanche 21 décembre2008

Une petite semaine de vacances en Corse vont me faire le plus grand bien. Afin de me recueillir au mieux je m’isolerai dans un lieu sombre et humide, rien ne pourra me détourner, seule la méditation m’habitera, je redeviendrai pur esprit.

                                                           Glougueule ne sera pas orphelin pour autant, puisque restent Sylvie AUGEREAU et Michel TOLMER. Ils vont profiter des Fêtes pour vous couvrir de textes, photos, aphorismes, anecdotes, histoires drôles et certainement aussi d’excellentes plaisanteries.                                                                                                               Ah les bougres ! Quand ils vont partir tout pourrait les arrêter.

Mario d’Albenga

jeudi 18 décembre2008

12h30 Aéroport. Je récupère mon vieux compagnon de route : Jacfé. En arrivant au 20 sur 20 Franck nous annonce qu’il y aura un invité de dernière minute : Mario. Mario est italien, la soixantaine bien enveloppée, la mine joviale du paysan qu’il ne faudrait pas prendre pour ce qu’il n’est pas.Chaque semaine il livre le restaurant en fruits et légumes.  Serrage de main virils mais corrects et nous passons à table. Pour entâmer les hostilités notre prévenant camarade a mis au frais un magnum d’Oncle Léon 2003 des SCHUELLER Père et Fils. Pour parler de manière trés critique de cette cuvèe, Jacques en fera volontiers sa crème de beauté le jour où l’on arrivera à la mettre en tube. J’avais bien remarqué la barquette en alu en bout de table, sans plus. Franck dégoupille le couvercle tout en nous expliquant que Mario a préparé cette petite spécialité à notre intention. L’avant-veille un de ses copains, pêcheur, lui a livré quelques anchois qu’il a mis à mariner dans une préparation d’huile d’olives, persil, citron,aïl, piment, olives noires hachées. L’huile étant figée par ce froid méditerranéen, dont on arrive pas à imaginer l’intensité au dessus d’Avignon, nous guettons l’instant où elle retrouvera sa fluidité. Morceaux de pain en main, nous sommes dans les starting-blocks. P…c’est long. Top c’est parti! Et là reviennent du plus profond des âges nos instincts primaires. C’est tellement bon que le premier qui survole mon assiette sans autorisation préalable, je lui claque le museau. J’ai déjà assisté au spectacle de dauphins chassant un ban de loups, eh bien là c’était un peu pareil mais avec des anchois morts, ce qui nous facilitait grandement la tâche. Ce serait mentir d’affirmer que l’accord Oncle Léon-Anchois était parfait, mais les deux étaient tellement bons que c’en était sans importance. Une ou deux histoires poëtiques pour parfaire et les instants deviendraient mémorables. Et encore merci Franck et Mario.

Avant de reprendre la route

jeudi 18 décembre2008

Il n’est plus question de plaisanter avec la sécurité. Désormais faisons comme notre ami Rahjid qui ne reprend plus la route en dessous de 20 briques empilées. Celà monte à 26 pour le tandem et peut même atteindre la trentaine pour un camion.