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vendredi 30 janvier2009Je voulais vous conter par le menu cette belle journèe en Lorraine. Vous dĂ©crire les plats, les effluves de truffe, la chair tendre et juteuse des châpons, la suavitĂ© de cette MĂ©mĂ© 2003 de Michèle AUBERY en magnum avec, peut-ĂŞtre, un lĂ©ger rĂ©siduel, cet autre magnum d’Ultime 2006 d’Yvon METRAS, que j’aurais ouvert bien à l’avance, car j’aurais pensĂ© qu’il Ă©tait un peu tĂ´t pour l’ouvrir mais que le propriĂ©taire des lieux voulant nous faire plaisir aurait insistĂ© pour qu’on lui « casse la gueule » quand mĂŞme. Ce Chambolle-Musigny 2004 de GROFFIER, ces Comtes LAFONT 1990 et des vins que l’on a moins l’habitude de boire : Vieilles Vignes 1999 de Langlois-Chateau Ă Saumur, un champagne de Benoit LAHAYE que je n’aurais pas connu du tout. On serait revenu aux fondamentaux de notre jeu avec La Closerie de JĂ©rome PREVOST. Je me serais tapĂ© la tĂŞte de contentement Ă la vue du Vin d’Autan 2005 de l’Ami PLAGEOLES. Je me serais gavĂ©Â de cette magnifique tarte aux pommes dorĂ©e Ă point, Ă la pâte croustillante, lĂ un autre ami aurait dit : « C’est le moment d’ouvrir les Rouannières (de Claude PAPIN du Chateau Pierre-Bise), çà devrait l’faire » . Alors pour me la pĂ©ter un peu, mais juste un peu, j’aurais dit sur un ton de fin connaisseur « Ah P…!  les Rouannières quand tu leur mets une bonne dizaine d’annèes, c’est trop bon. Les 95 et 97 c’est Ă tomber Ă la renverse! ». DĂ©jĂ lĂ©gĂ©rement rĂ´tis mes camarades n’auraient mĂŞme rien dit. Repus les bienheureux nous aurions dĂ©placĂ© doucement nos petites miches jusque dans les profonds fauteuils et canapĂ©s pour dĂ©goupiller Cohiba et RomĂ©o et Juliette, accompagnĂ©s de JM, rhum martiniquais de la famille CRASSOUS DE MEDEUIL. Anne, la maitresse de maison, Ă qui j’aurais demandĂ© fort poliment s’il Ă©tait possible d’avoir un cafĂ© avant d’attaquer la sĂ©ance calumet, m’aurait indiquĂ© le plus court chemin pour aller en Grèce. Le temps d’apprĂ©cier ces oeuvres d’art Ă©phĂ©mères nous aurions devisĂ© tels de grands philosophes pratiquant un humour fin,subtil et dĂ©calĂ©. Nous aurions Ă©voquĂ© la mĂ©moire du marseillais Joseph PUJOL, le grandissime pĂ©tomane et celle de Jean-Claude REMOLEUX qui a permis notre rencontre. Sans y prendre garde l’heure de se remettre Ă table serait arrivĂ©e. Tous d’accord pour passer cette soirèe ensemble nous aurions optĂ© pour une cuisine simple : Soupe de potirons aux truffes et oeufs brouillĂ©s aux…..aux quoi? .. oui, aux truffes. Puis nous nous serions sĂ©parĂ©s vers minuit, un peu pâteux, mais tellement contents de cette splendide journèe. J’aurais pu effectivement vous raconter tout ça, mais je ne le ferai pas car tout ceci s’est passĂ© Ă Nancy, et dans son infinie sagesse Le Grand Ordonnateur de l’Univers a mis Nancy loin de Nice. Mais çà aurait pu et j’aurais vraiment bien aimĂ©.  AAAAaaaaaagggggggghhhhhhhhhhhh!!!!!!!!!!!!!