Archive pour la catĂ©gorie ‘Philippe Quesnot’
ULTIME SOLDE
lundi 3 juillet2017Rien que le titre devrait vous Ă©moustiller, sinon la libido, tout du moins ces autres glandes situĂ©es pour la plupart d’entre-nous sous le menton et que l’on nomme « salivaires ». Eh oui! Nous vous l’avions dĂ©jĂ annoncĂ© fin mars, GLOUGUEULE cesse pour l’instant la fabrication de T-shirts et produits dĂ©rivĂ©s Ă base de fils de coton et autres matières plus ou moins avouables. En consĂ©quence de quoi nous lançons cette toute dernière opĂ©ration : « ULTIME SOLDE » !!!
Dix lots de 60 produits panachĂ©s : 12 T-shirts Femme, 31 Homme, 10 Polos parmi lesquels le Pommard m’a tuer dont le coĂ»t de fabrication reprĂ©sentait Ă lui seul le PIB de la PrincipautĂ© d’Andorre, 2 sweats encore plus onĂ©reux et pour finir 5 tabliers brodĂ©s absolument magnifiques et le tout, port compris, pas pour 1000€, pas pour 501€. Non! Juste pour 500€. Ce qui vous fait la pièce Ă 8.33€. Vraiment c’est un tarif tellement bas qu’il pourrait s’apparenter Ă un don. Les premiers arrivĂ©s seront les premiers servis.
Fort Ouane Inde Forole !*
*Il s’agit lĂ d’une traduction littĂ©rale destinĂ©e Ă notre Clientèle Internationale qui m’a Ă©tĂ© fournie par une amie Clodoaldienne spĂ©cialisĂ©e dans ces pratiques linguales.
Contact : glou@glougueule.fr
ou 06 11 23 16 30 et 06 89 27 86 57 en dehors des heures oĂą nous nous abreuvons
Invitation au Boivage, une nouvelle affiche Glougueule !
lundi 20 mars2017Attention : Fermeture Temporaire de la Boutique Ă compter du 1er Avril. Seules les commandes passĂ©es avant le 31 mars 23:59:59 seront traitĂ©es. Nous sommes dĂ©solĂ©s de ce contre-temps et espĂ©rons la rĂ©ouvrir très prochainement.Glougueule ne s’affiche pas de votre gueule ! Loustal, rien que ça ! Cette fois encore et comme souvent dans mes aventures liquides, Jacques Ferrandez, alias JacfĂ©, n’Ă©tait pas loin. Connaissant mon goĂ»t pour l’univers graphique de Jacques Loustal, il lui avait demandĂ© au cours d’un Salon de B.D. de dĂ©dicacer un de ses albums Ă mon intention, lui indiquant ma passion pour le vin en des termes que je prĂ©fère ignorer. C’est ainsi qu’Ă son retour il m’offrit le Carnet de Voyage 2000 – 2002 rehaussĂ© d’un très beau dessin au crayon de ce personnage abandonnĂ© sur une Ă®le, son casier de 6 Ă la main.
Bien plus tard, au cours d’une des nombreuses et intenses rĂ©unions de travail avec Michel Tolmer, Érecteur-GĂ©nĂ©ral du dĂ©partement Arts Graphiques, m’est revenu en tĂŞte ce dessin que j’adore, et nous avons proposĂ© Ă Jacques Loustal de nous en faire une version affiche. Il a rĂ©flĂ©chi et rapidement accĂ©dĂ© Ă notre souhait suite Ă la promesse de voir quelques cartons de rouges se prĂ©senter Ă son domicile. Le vin : l’univers qui lie les femmes et les hommes de glou.
Docteur Divaglou
vendredi 3 fĂ©vrier2017Samedi le cirque Glougueule installera ses trĂ©teaux dans l’entrĂ©e des Caves Ackerman Ă Saumur oĂą se dĂ©roulera La Dive, les dimanche 5 et lundi 6 prochains. Vous pourrez profiter de dĂ©marques extravagantes sur toute notre gamme textile, vous procurer nos toutes nouvelles affiches, spĂ©culer sur les anciennes et grâce Ă l’achat et surtout Ă la lecture assidue de la version anglaise de Mimi, Fifi et Glouglou, « A Short Treatise on Tasting », programmer votre prochain circuit de dĂ©gustation chez nos amis vignerons en terre anglo-saxonne.
NoĂ«l avant l’heure !
jeudi 1 décembre2016Les Amis, notre miraculeuse aventure sur la toile a débuté il y a huit ans, en juillet 2008, mais un embryon préexistait depuis quelque temps puisqu’en 2004 en compagnie de Grofé et Rénato nous officiions à Valvignières chez Gérald Oustric, vêtus de nos magnifiques polos, à l’occasion de la première rencontre « Tu Peux R’Boire », prémices au salon qui se tiendra désormais chaque année début août en Ardèche.
Depuis, nous avons multipliĂ© les succès avec la crĂ©ation d’une bonne dizaine de ticheurtes aux slogans dĂ©licieusement drĂ´les et subtils, jamais vulgaires, tous plus beaux les uns que les autres, toujours enviĂ©s, parfois copiĂ©s, jamais Ă©galĂ©s. Ce marchĂ© de niche, extrĂŞmement lucratif nous a permis d’accumuler un très joli pactole nous autorisant l’achat inconsidĂ©rĂ© d’une paire de pneus neufs pour le scotaire de mon associĂ© et d’une oliveraie avec vue mer pour moi. Il est donc temps pour nous de quitter la scène de la haute-couture pour ne nous consacrer qu’à l’édition d’affiches et de ces livres qui ont fait notre renommĂ©e Ă l’international.
Afin de vous remercier de votre fidĂ©litĂ©, nous allons vous gratifier d’une exceptionnelle remise de 50% sur ( presque ) tous les modèles de ticheurtes, polos, souhaitecheurtes et tabliers restants car nous allons devoir cĂ©der nos entrepĂ´ts grassois. 2017 verra la sortie de tout plein de nouveaux posters, dont des rĂ©-Ă©ditions d’affiches anciennes de Michel Tolmer, tandis que sous la fĂ©rule de Madame Bucquet, je tenterai de rĂ©Ă©diter l’exploit de ne pas dĂ©sĂ©quilibrer les comptes des Éditions de l’Épure malgrĂ© la parution de « Vingt en Vrac », qui devrait conforter ma renommĂ©e dans ma famille et, grâce aux royalties consĂ©quentes, me permettre de demander la main de ma fiancĂ©e sans redouter un refus pour incapacitĂ© notoire Ă assurer la subsistance du mĂ©nage.
Et soudain me revint un souvenir brulant.
mardi 18 octobre2016Je ne sais pourquoi dimanche dernier je n’ai pas osĂ© l’avouer aux amis prĂ©sents. Pourtant je sais pouvoir compter sur leur amitiĂ©, leurs sentiments charitables et nous n’Ă©tions pas jeudi, alors j’aurais pu m’Ă©pancher. Certainement la peur de passer pour une Ă©vaporĂ©e que l’on abuserait aisĂ©ment avec deux/trois bouteilles. Ternir ma rĂ©putation? Non, ça non, je m’accommode facilement de la honte. Toujours est-il qu’Olivier, de la Part des Anges, nous avait apportĂ© deux petites daurades coryphènes qu’il nous a dĂ©licatement allongĂ©es sur la fonte Ă©maillĂ©e de la plancha. Des rondelles d’oignons tout autour pour linceul, deux verres de l’eau des quatre douzaines d’huitres dĂ©gustĂ©es Ă l’apĂ©ro, quelques brins d’herbes arrachĂ©s Ă la vĂ©gĂ©tation environnante. Une forme intuitive de la cuisine que j’ai toujours apprĂ©ciĂ©e chez ce chauve autodidacte, pionnier des bars Ă vins azurĂ©en.
Une cuisson impeccable, une chair dĂ©licatement iodĂ©e, Ă peine ferme, accompagnĂ©e d’un magnum de Tir Ă Blanc 2013 du Casot des Maillols. Une approche simple du bonheur sous la tonnelle couverte de jasmins. Le voyant Ĺ“uvrer, m’est revenu en mĂ©moire ma mĂ©saventure Seynoise. Mimi, notre escroc Ă bouclettes m’avait, tel le moinillon Ă©chappĂ© du couvent, abusĂ© en me faisant croire que le temps de cuisson idĂ©al avait pour base unitaire, la durĂ©e qu’il faut Ă deux types bien dĂ©cidĂ©s pour descendre une bouteille de blanc rafraichi. LĂ , en l’occurrence, ses papilles d’expert avaient Ă©valuĂ© qu’entre le temps de la dĂ©congĂ©lation (c’est sa façon d’entendre produit frais) et la cuisson proprement dite, on pouvait tabler sur deux bouteilles au minimum pour une cuisson rosĂ©e Ă l’arĂŞte, voire trois. OĂą j’ai Ă©tĂ© d’une naĂŻvetĂ© confondante autant que coupable et aurais dĂ» me mĂ©fier connaissant le personnage, c’est quand il m’a dit : « Je voudrais te la faire dĂ©couvrir Ă travers une version inĂ©dite d’une recette exceptionnelle que m’a chuchotĂ© Ă l’oreille un grand chef caribĂ©en sur son lit de mort. » Mort! Mais de quoi??? Telle aurait dĂ» ĂŞtre la question.
Cette erreur me fut fortement dommageable, je fus gratifiĂ© de profondes brĂ»lures aux mains après avoir saisi le plat que notre maitre-queux m’avait intimĂ© de sortir urgemment du four. Devenu informe par une durĂ©e anormalement longue; j’ai vĂ©rifiĂ© nous Ă©tions sur les bases d’une daube de sanglier; l’amoncellement de chair avait le goĂ»t suave du thon Ă©miettĂ© fraichement sorti de sa conserve. Arriva ensuite un moment magique. Alors que je trempais mes mains dans la Biafine, il prit une cuiller, la chair Ă©tant insaisissable Ă la fourchette, la chargea d’un peu de la dĂ©licate bouillie, tendit goulĂ»ment les lèvres, souffla lentement et longuement dessus, tout en accompagnant cette gestuelle de petits gloussements de satisfaction bĂ©ats dans les « Hum! Humm! », mâcha consciencieusement, fit une pause et se tournant vers moi : « Je crains qu’il ne manque une pointe de citron! » Tout Ă©tait dit.
12°5 – la revue indispensable pour boire encore mieux, si c’est possible.
mardi 11 octobre2016Mon origine normande explique en partie l’intĂ©rĂŞt que j’ai depuis l’enfance portĂ© Ă la dernière guerre. Les rĂ©cits qu’en faisaient mes grands-parents alimentant mon imagination, je me suis rapidement demandĂ© quelle aurait Ă©tĂ© mon attitude face Ă l’ennemi. Aurais-je combattu dans l’ombre en ralliant la rĂ©sistance ou bien comme la majoritĂ© me serais-je contentĂ© de courber l’Ă©chine ?
J’ai rĂ©cemment eu la rĂ©ponse Ă cette question existentielle quand le bras droit retournĂ© dans le dos et le visage Ă©crasĂ© sur le comptoir, Toto après m’avoir menacĂ© de boire la dernière gorgĂ©e d’un 2002 d’Anselme Selosse m’a dit : »Bon! Tu vas te dĂ©cider Ă nous le faire cet article sur 12°5 ou bien il va encore falloir que je m’Ă©nerve? Et tu sais que ce n’est pas joli-joli quand je pars en vrille? Tu le sais ça? Hein? » Après je n’ai pas tout compris ce qu’il m’a dit, je crois que c’Ă©tait de l’allemand, je me souviens de schwein quelque chose. Lui aussi est d’origine normande mais j’ai l’impression que ses ancĂŞtres ne s’étaient pas posĂ©s les mĂŞmes questions que les miens.
Toujours est-il que j’ai rapidement cĂ©dĂ© et me suis engagĂ© Ă Ă©crire un article sur la sortie de cette nouvelle parution semestrielle rĂ©digĂ©e par l’Ă©quipe de la magnifique revue « 180° ». J’ai cru comprendre que le fait que nous soyons amenĂ©s Ă participer le 15 octobre Ă Marseille, au 36 du Cours Julien, dans les locaux de Plus Belle la Vigne Ă un petit raout pour fĂŞter sa naissance y Ă©tait pour beaucoup. Ne l’ayant pas encore lue, je me suis dit qu’il me serait d’autant plus facile d’en dire du bien. Donc, en rĂ©sumĂ©, et pour cerner au mieux ma pensĂ©e, j’affirme sans ambages que cette revue est absolument incontournable pour tout amateur de liquides comme l’est sa sĹ“ur ainĂ©e « 180° » pour le solide. VoilĂ ! Cela devait ĂŞtre dit. J’ai bon lĂ ? Cela te va comme ça? Tu peux me lâcher le bras maintenant, s’il te plait?
Les dures journées du patrimoine.
lundi 26 septembre2016Le dimanche 19 septembre, sans crier gare, j’ai vu dĂ©ferlĂ© l’ami Franck avec en main le « Guide du Petit Pochetron » et dĂ©passant une feuille collĂ©e maladroitement, Ă la va-vite, rĂ©fĂ©rençant ma cave comme lieu inscrit au Patrimoine et pouvant ĂŞtre visitĂ© ce jour, le bougre avait tellement l’air sĂ»r de lui. Faute d’inattention, j’ai trop tardĂ© Ă refermer la porte, et du coup se sont retrouvĂ©s autour de la table, Almut, antiquaire allemande spĂ©cialisĂ©e dans les bijoux anciens et les vieux brocanteurs, Philippe, vieux brocanteur grassois, principal et peut-ĂŞtre unique pièce de la collection d’Almut et Daniel Mathieu, le père d’Alex-ex-Bistral. Alors pour ceux qui se sont toujours posĂ© la question du pourquoi du comment Alex peut manger et boire autant, j’ai la rĂ©ponse : C’est hĂ©rĂ©ditaire.
Parfaitement situĂ© en bout de table, Daniel, le gĂ©niteur, a gĂ©rĂ© la circulation des bouteilles qui croisaient Ă portĂ©e de main, prĂ©levant Ă chaque passage une taxe qu’il nous a dit ĂŞtre une tradition liĂ©e Ă cette journĂ©e du patrimoine, le plus ancien prĂ©sent pouvant Ă sa guise ponctionner ce que bon lui semblait durant tout le jour et jusqu’Ă la nuit tombĂ©e. Afin de montrer Ă l’assistance ma bonne volontĂ© j’ai ouvert une bouteille de Kopin 2014 du gang Ganevat, qui est Ă point en ce moment. HabituĂ© des soirĂ©es exotiques des ambassades durant toute sa carrière professionnelle d’architecte itinĂ©rant, Daniel a rĂ©clamĂ© en tapotant fermement une bouteille vide de son couteau, une bouteille de Champagne. J’avais justement au frais « Violaine » 2010 de Benoit Lahaye, dĂ©licieuse, malheureusement notre boite de « Mon ChĂ©ri » Ă©tait vide, ce dont il me fit sèchement la remontrance. Franck s’est rappelĂ© que lors de son dernier passage nous n’avions pas eu le temps d’ouvrir Marcel Lapierre MMV. Bon ben tant pis, il s’en Ă©tait souvenu. Ah! Et puis journĂ©e du Patrimoine oblige nous avons convoquĂ© « MĂ©mĂ© 2006 », encore pĂŞchue mamie. Du coup nous nous sommes dit : « Serait-il possible de revenir sur 2005 avec CĂ´te du Py de Jean Foillard, sans ĂŞtre happĂ©s dans les mĂ©andres de l’espace temps. 2014 – 2010 – 2005 – 2006 – 2005 – Nous vivions dans l’instabilitĂ©, l’enfer possible au fond du verre, nous Ă©tions complĂ©tement terrorisĂ©s.
Daniel nous a dit : « Ne craignez rien les enfants, c’est moi qui pilote, faites confiance aux anciens, laissez l’expĂ©rience prendre le pouvoir! Je connais un moyen et un seul d’Ă©chapper Ă cette errance Ă©ternelle, c’est de boire un Moscato d’Asti de la Belle Alessandra Bera et derrière pour finir un Mauzac Nature des Plageoles Boys. Croyez-moi il n’y a plus que ça Ă faire! » Respectueux nous avons suivi Ă la lettre les conseils de notre ami. Il avait raison, ces deux magnifiques bulles nous ont sauvĂ© d’une course intemporelle vers le fond Ă droite de la Galaxie, et au-delĂ . Puis nous avons convoquĂ© les esprits en faisant de la fumĂ©e que nous avons chargĂ©e de vapeurs Cazottiennes. Bon ben en tout cas, sans Daniel nous Ă©tions perdus. P…! La vache on a eu chaud aux miches! Merci Daniel!
Mimi, Fifi & Glouglou – Label
lundi 12 septembre2016Exceptionnellement, cette histoire est inspirĂ©e de faits rĂ©els et d’une personne rĂ©elle, un marin qui a besoin de faire des phrases, et pour qui un des principaux inconvĂ©nients du crabe, c’est qu’il n’y a aucun vin qui va avec.